Insula Suburbaine Sud La marine
Le quartier de la banlieue est immédiatement au sud de Insulae 3, 4 et Orientalis 1. On y accède par la porte de la Marine à l'extrémité sud du Cardines 5 et par une rampe étroite à l'extrémité sud du Cardines 4. Le quartier de la ville est le secteur riverain de la partie la plus ancienne de la Cité . Son élément central est le Terrasse de Marcus Nonius Balbus qui se trouve directement sur les hangars à bateaux, situés directement sur la Plage. A l'est de la terrasse se trouvent les Thermes Suburbaines tandis qu'à l'ouest était placé l’ Espace Sacré qui intègre deux Temples à son extrémité ouest.
Le haut mur bastionné par lequel se terminent les élégantes maisons du front méridional (Maisons " d'Argus,,, " de l'Hôtel,,, " de l'Atrium à mosaïque ,,, " aux Cerfs ", " de la Gemme " , " du Relief de Télèphe „) marque la limite extrême du promontoire sur lequel la ville était construite. C'est la partie la plus ancienne des remparts en direction de la mer, comme le prouve, entre autre, la maçonnerie mise à dévouvert par l'effritement du crépi. Les fouilles profondes effectuées, au cours de ces dernières années, tout le long de ce rempart, ont permis non seulement de relever le tracé de la partie habitée comprise entre les deux portes terminant les cardines IV et V, mais aussi de ramener au jour les premières constructions du quartier suburbain. Ce dernier devait se prolonger, au-delà des remparts, jusqu'au port, presque sans interruption, et constituer le faubourg maritime d'Herculanum.
Malheureusement, deux circonstances rendent ici les fouilles plus difficiles et plus lentes qu'ailleurs: l'extrême dureté de la couche éruptive qui, dans toute cette zone, a la consistance d'un véritable banc de pierre, plus résistant que le tuf volcanique commun, et le phénomène du bradysisme ou lent abaissement du littoral, en raison duquel les pavements des édifices, certainement au-dessus du niveau de la mer avant 79 ap. J. C, sont aujourd'hui submergés par les eaux d'une hauteur d'au moins Im., 50. Cette dernière circonstance obligera à limiter la profondeur des fouilles, tant que des installations pour l'isolement ou l'écoulement des eaux n'auront pas été mises en place.
Malgré ces difficultés, plusieurs tentatives ont été faites, dans le passé, en utilisant le système des puits de sondage, pour déterminer la configuration du littoral. La largeur de celui-ci, à partir de la ligne des murailles, est actuellement de 500 mètres environ mais, autrefois, elle était moindre. En tenant compte de la forme du terrain et de la ligne des puits de sondage, on peut estimer qu'elle devait atteindre le maximum de 400 mètres et se réduire à 150 ou 200 mètres en s'incurvant et en se rapprochant de la zone habitée pour former les deux anses de l'Est et de l'Ouest, qui disparaissent aujourd'hui sous l'énorme masse de lave et de boue. L'access à la zone suburbaine etait possiblme en frachissant la Porte Marine sur la Cardo 5. Un escalier amenait à la plage et au port.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
LA PLAGE ET LE PORT
En 1980, pour définir l'ensemble de toutes la vaste banlieue déjà fouillé par Maiuri et créer un meilleur drainage de l'eau qui a envahi les thermes de banlieue, a été entrepris les travaux d'excavation de la zone de front, le front de la compensation des arcs sur lesquels la Terrasse Sud et de mettre en lumière une vaste étendue de côtes, constituée d'une plage de sable noir, précédées par un récif. Douze arches probablement utilisées comme provisions ou d'abris pour bateaux, et en partie sur la plage, devant lequels une petite embarcation à eté retrouvé en position retourné, et un nombre environ de 300 personnes ont été trouvés morts de choc thermique lors de l'apparition de la première vague qui a balayé la ville.
Les objets trouvés aux côtés des victimes démontre clairement la façon dont chacun d'eux avait apporté avec lui les choses les plus précieux bijoux de grande valeur, des paniers et des sacs de pièces de monnaie, tirelires, clés de maison, des charmes, des outils de travail. Parmi les morts ont été découverts sur la plage était aussi un militaire de haute stature (1,80 m); hanches, il portait une ceinture d'où pendait une épée et un poignard sur ses épaules et portait une sorte de sac à dos avec deux scalpels , un poinçon et un marteau en fer avec lui a été également trouvé un trésor de pièces d'or et d'argent la valeur substantielle de 360 sesterces.
Après avoir franchi la Porte du cardo V, que nous pourrions appelée: Porte Marine, parce qu'elle permettait d'atteindre plus directement le port et le bord de mer, on suit la rampe en pente raide longeant le bastion des murailles. On arrive ainsi à la zone pomériale, située sur un fond marécageux, d'où partait la route qui menait au port et au bord de mer. Et, comme dans le pomerium de Pompéi, nous trouvons également ici les premiers tombeaux réservés, dans une zone publique, à des citoyens notoires. En remontant au sens opposé, d'autres rampes amènent à la deuxième Porte donnant accès au Cardo 3.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Terrasse de Marcus Nonius Balbus.
Des deux socles de marbre que l'on aperçoit sur l'esplanade, l'un, le plus petit, devait supporter une statue de M. Nonius Balbus, proconsul, dont on a récupéré la tête et dont les pieds sont encore sur la plinthe. L'autre, le plus grand, en forme d'autel funéraire, porte gravé un décret en l'honneur de ce même M. Nonius Balbus, émanant du conseil décurional de la ville et dans lequel, parmi les honneurs décernés à cet insigne citoyen après sa mort, est mentionné celui de l'érection d'une statue équestre (découverte dans la " Basilique „ et conservée au Musée de Naples). La terrasse rectangulaire situé sur la partie sud de la cité, et qui précède l'entrée des Bains de banlieue, à l'origine avait un simple pavées de terre.
Au centre est l'autel cénotaphe de Marcus Nonius Balbus, une figure majeure de sénatoriales augustéenne , d'origine de Nucerina maïs habitant Herculanum. Le monument remonte à l’epoque augustéenne et posé dans le meme lieu ou il fut enceneré . Marcus Nonius Balbus, un partisan d'Octavianus, il a été tribune de peuple en 32 avant J.-C., et proconsul de la province de Crète et de Cyrène. En retour de ses nombreux actes de bénévolat pour la ville d'Herculanum (plusieurs épigraphe sont connus pour ses actions sur les murs et les portes et la Basilique) a été nommé Patron de la ville, une douzaine de statues de marbre et de bronze, ont été érigés à son honneur dans la ville, au moins selon la documentation épigraphique et connu.
A sa mort, les honneurs lui ont été accordés, résumées dans la longue inscription gravée sur le façade de marbre de l'autel, face à la mer. L’on apprend que, sur proposition de M. duumvir Ofillius Celer, le Sénat avait décrété :
1) de ériger à son honneur et avec l'argent public (ex pecunia publica) dans un site important (célèberissimo loco), une statue équestre une avec l'inscription: «A Marcus Nonius Balbus, fils de Marc, de la famille Menenia, Magistrat, Proconsul , mécène, (dédié) Le conseil des citoyens sur le fond d'Herculanum pour ces mérites. 2) construire et mettre en place où sont ses cendres sont collectées, une autel de marbre et au nom de la communauté, écrire « à Marcus Nonius Balbus
(fils de Marcus) prendre le soin de exécuter en ce lieu une procession à l'occasion de la célébration de la Parentalia.( cérémonies commémorant les morts qui étaient célèbres ici chaque Février du 13 à 21); 3. ajouter des jeux gymnastique tous les ans à son honneur aux jeux qui se tenaient ici tous les ans. 4. de poser son fauteuil dans le théâtre à l’occasion des représentations théâtrales. Avec tout ça , les honneurs accordés à titre posthume à M. Nonius Balbus fait référence à une forme de culte des héros et le modèle de cet établissement Monumental (autel funéraire dans un espace delimité) peut etre recherché à Rome dans le cénotaphe d'Agrippa, située pres de ses jardins au Champ de Mars.
Au monument funéraire, mais aux risques incertains, appartenaient aussi deux statues funéraires en marbre representative gènes dormants si penchant sur la torche inversée, l'une des deux sculptures porte encor les traces de considerables Rouge. L'autel ici située avait deriere un socle en marbre sur le quel se dressais la statue de Marcus. Nonius Balbus, fit soulevée par son affrarchi Marcus Nonius Volusianus ; on en vois aujourd’hui un calque, copie exacte.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
LES THERMES SUBURBAINES.
Adossé aux constructions extérieures de la " Maison de la Gemme „ et de la " Maison du relief de Télèphe „ , se dresse un grand édifice carré, dont l'élégant portail d'entrée est décoré de stucs et de peintures. A la forme typique des pièces, à l'éclairage venant d'en haut à travers des lucarnes, à l'assemblage des murs et des voûtes, il est aisé de reconnaître, dans cet édifice, des Thermes publics, de construction indubitablement plus récente que les Thermes du Forum (p. 36). Les fouilles, extrêmement difficiles, à cause de la dureté du terrain et du jaillissement des eaux du sous-sol, en sont à peine à leur début. Cependant, on est déjà frappé par l'intérêt particulier qu'offre, du point de vue architectonique, le vestibule d'entrée, éclairé par un puits de lumière soutenu par quatre piliers avec des petits arcs de front, à la manière d'un atrium tétrastyle.
Le grand bâtiment qui s'étend vers l'Est, au-dessous de la " Maison de l'atrium à mosaïque,, et de la " Maison de l'Hôtel,,, devait constituer l'aile d'une grande cour bordée de locaux voûtés et de deux sacello., dont l'un est recouvert d'un toit à double pente. Il s'agit probablement du siège de quelque corporation religieuse et professionnelle, dans le faubourg immédiat de la ville.
Grand édifice thermale qui doit son nom au fait d’avoir été construit en dehors des murs de la ville, près du coin sud-est de la ville, comme les Bains du Nord-Ouest de l’Insula monumentale prés du forum .
Peu convaincant est l'hypothèse que ces thermes soient à l'origine partie intégrante de la maison du relief de Télèphe, puisque l’ étage inférieur de cette maison était situé sur la plage, au bord de la mer. Le développement progressif de l'ensemble résidentiel et les liens entre ses différents plans laissent libre pensée à telle idée mais il s ‘agit la d’ une simple suggestion. Cette idée est sans doute né du fait que la partie ouest des thermes , la partie la plus ancienne, est très liée à la partie inférieur de la Maison de Télèphe, en suivant presque son schéma, presque comme une continuation, mais, tout ça reste une simple hypothèse.
L'entrée des Bains, en briques rouges, s'ouvre à l'extrême de la terrasse de M. Orient Nonius Balbus . Sur le coté gauche de l’entrée des thermes, des arcades archées, ou on à retrouvé des tubules en argile , il semble pouvons servir à la réparation du system de chauffage des eau des thermes. Entre autre la présence de graffitis érotiques, éclairant l’hypothèse que très souvent les thermes étaient lieu de rencontres amoureux et de plaisir. En descendant un escalier en bois, à l’époque en brique, on atteigne le petit Atrium sombre , avec la présence de demis arches soutenu par des colonnes qui produisaient un effet très impressionnant. Vers le bord du bassin central est une fontaine de marbre (lebrum), dans laquelle l'eau coulait de Herme classique d'Apollon, posé juste derrière.
Derrière ce petit atrium de présentation, il y a un couloir , où de nombreux objets trouvés, et entre autre du bois empilé, peut être interprété comme les restes de la restructuration des Chantiers navals. Sur le côté Sud s'ouvre un couloir qui mène à une salle très large avec de grandes fenêtres face à la mer, Tandis qu'au-dessous est le Praefurnium servant au chauffage de l’au pour le Calidarlum . On passe ensuite dans le frigidarium avec une grande piscine ou sont visibles des tubes de plomb. Cette grande salle, avec une couverture en voûte, est pavé de carreaux de marbre blanc de l'Ardoise ; le long du côté ouest, l’on dénote traces de réparations effectuées dans l'Antiquité.
Sur les murs, au dessus de dalles en marbre la présence de décoration murale de 4° style avec motifs à l'architecture fantastique sur fond blanc. Sur le coté gauche, s’ouvre une porte encor pleine de lave, et qui amenait au couloir cité déjà, tandis que la porte en bois sur le coté sud amène au tepidarium, avec des bancs en marbre soutenus par des pieds en marbre aussi. Comme les Calidarium et probablement le laconicum , la circulation d’air chaude, était assuré par le Plancher et le long des murs ou le system tubulaires en argile amenais l’air chaude à la salle et littéralement tapissée de revêtements en stuc colorés. Le plancher est fait de tuiles noirs d'Ardoise bordé de bandes de marbre blanc, tandis que les murs au-dessus avait un piédestal de marbre, et une intéressant décoration de 4° style en stuc divisé en 8 grands panneaux rectangulaires:
en sept d'entre eux sont des figures de guerriers représentées (6 portant Lance et épée), dont 3 barbus , probablement la preuve d'une distinction selon l'âge, tandis que dans le cadre huit des Chérubins représentés deux avec des paniers de roussettes et de guirlandes. Les guerriers sont au modèle de la statue du Doryphore de Policlet, considéré comme la synthèse parfaite entre le guerrier et l'athlète, inspiré par la figure d'Achille. Sous ce cadre, qui semble parfaitement compatible avec le contexte thermal et aussi avec l'ambiance des héros culte pratiqué.
Le Tepidarium est sur la gauche de l'entrée de la salle, avec de grandes fenêtres qui donnent sur la mer. Il s’agit d'un environnement chauffé , une piscine Calida ou l’eau était chauffé par un grand Chaudron en bronze qui était préchauffé par le Praefurnium, accessible dans le couloir de service déjà vu. L'eau dans le récipient une fois chauffé à forte température, envoyé l’air chaude dans les tubes en argile pour le chauffage du complexe. Sur le côté nord de la salle s’ouvre le laconicum, salle destinée aux bains de sueurs avec les quatre côtés banches circulaires recouvertes de marbre. Sur le côté ouest du tepidarium s'ouvre à la place du bain de vapeur , toutes équipées avec bain avec la bouche de la fontaine de bronze représentant une Tête de Chien. Toutes les salles étaient enrichies de stucs.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Temple de Venus et Sacellum des Quatre Dieux
La zone sacrée située à l'ouest de la Terrasse de M. Nonius Balbus, est accessible par un passage à son extrémité orientale, où la rampe du Cardo IV qui donne directement sur la terrasse. Cette zone contient deux sacellum à son extrémité ouest et, comme les Terrasse de M. Nonius Balbus, a été construit au-dessus des hangars à bateaux situés eux sur l'ancien rivage. Dans la plus occidentale, le Sacellum des Quatre Dieux à l'extrême gauche sont affichés quatre reliefs magnifiques sur l’autel.. Les bas-reliefs sur le site sont, malheureusement, seulement des copies, les originaux en marbres, sont conservés au Musée National Archéologique de Naples.
L’Enceine Sacrée est une grande terrasse dont la sous-structures est constitué de 12 arcs qui formaient des hangars pour les bateaux. On a retrouvé ici des squelettes de fugitifs qui ont été tués par la force de l’éruption. Les bâtiments sacrés existants dans ce périmètre à ce jour sont clairement identifiables dans le Temple de Vénus et le Temple des Quatre Dieux: en effet l’on considère l’hypothèse que les deux temples étaient dédiés à Venus. La première organisation de l’ aire sacrée, remonte probablement à la premier période d’Auguste, mais déjà en époque pré-romaine d’une manière qui ne sont pas actuellement connus, auraient déjà existé le culte à la déesse venus, comme démontré par la seule inscription en langue Osche dans la quelle on fait référence à l’Autel dédié à la déesse Herentas Érycine (le nom de Venus en langue Osche), autel commandée par Luvkis Slabiis Aukil, magistrat suprême de la Période Samnite (meddiss tuvtiks).
Les édifices de culte ont été restaurées après un tremblement de terre qui a ébranlé en profondeur la zone du Vésuve au cours des 17 années précédents l'éruption. Dans le coin extrême nord-ouest de la zone il y a les restes d'autres bâtiments aussi en partie observés et étudiés , une interprétation sur ces bâtiments serais difficile à formuler. L'entrée de l'enceinte sacrée est sur le côté Est, face à la terrasse dédiée à Marcus Nonius Balbus. Sur la droite suivent un ensemble d'aires de service, de stockage, d’ utilisation pratique. L’on pense que ces locaux soiyent réservés au personnel du culte; à gauche de l’entrée, un lieu de dimensions importantes, ou l’on retrouve un large podium sur le coté nord et des bancs de pierre sur les côtés Est et Ouest ; on peut imaginer ce lieux destiné aux cérémonies. Ce rituel des cérémonies probablement incluaient des repas en commun, du moins à en jugeant par le compteur ici retrouvé.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le Temple de Vénus est un petit temple que l’on rencontre en premier, in antis, sur un podium, précédé d’un autel de marbre, et avec la cellules rectangulaire de m 7 x 4.50. Cette hôte est accessible par une large Porte de haut surmontée par une petite fenêtre, avec une couverture à voûte qui était Initialement peint. Le plancher est en bandes de mosaïque blanche, bordé d’une bande de marbre noir. Celle de la véranda, le Pronaos, en grès simple. De la décoration murale (une peinture magnifique représentant un jardin) sont encore visibles quelques vestiges sur le mur de l'entrée et à l'ouest. Dans un morceau de décoration près de la porte, se trouve un grand Safran, l'attribut de Vénus Marine, d’ou la désignation du Temple. Le fond de la cellule est occupé par un podium à forme de table en marbre.
Le Temple des Quatre Dieux , qui est parallèle à l'ouest au-dessus du temple précédent est un temple tétrastyle sur un podium avec les marches d'accès sur deux côtés, précédé d'un autel en marbre. Les Colonnes corinthiennes du porche d’entrée, le Pronaos, furent transportées par la violence des écoulements pyroclastiques sur l’ ancienne plage. Elles étaient en marbre, le même utilisé sur le pavement. La cellule de mesure 7 x 5,50 m et le Pronaos de 6,75 x 4,30 mètres. Le toit de l'immeuble était à voûte. La cellule, avec un pavement en mosaïque de morceaux de marbre jaune ancien, séparés par des lignes de couleur rouge pompéien, était accessible à travers d’une large et grande porte sur un seuil de marbre. De la peinture murale en rouge vermillon, les seuls vestiges sont visibles sur le mur derrière la Tribune, sur toute la largeur de la cellule.
Le podium était revêtu à l'origine de marbre et sur la parois frontal on vois aujourd’hui placés les moulages de quatre reliefs archaïques représentants les quatre dieux : Minerve, Neptune, Mercure et Vulcain, retrouvés sur la plage. Ces divinités étaient associées à l'artisanat et au commerce; les originaux sont conservés au Musée National de Naples. Deux inscriptions elles aussi retrouvées sur la plage, rappellent que à la suite des dégâts du tremblement de terre de l’an 62, les restaurations des Temples, furent commandés une femme local,une certaine Vibidia Saturninus et par son fils A. Furius Saturninus (le porche fut reconstruit à partir du sol).
Une autre inscription rappelle que, le jour de la fête des temples et des Caesares (Titus et Domitien) les deus offrants donnaient 20 sesterces aux Augustales (les prêtres d’Auguste) et aux Décurions, ainsi que 4 sesterces à chaque membre responsable des cérémonies festives. Il est possible que l'image de la généreuse femme qui a financé ces travaux de restauration, se cache dans les reliefs récupérés sur la plage, entre autre avec une plaque en marbre qui reporte une dédicace à Venus de la part d’une certaine Mariae esclave et liberta de Maius Marionus.
Il est évident que tous les éléments architecturaux, les colonnes et les fragments qui ont été récupérés sur la plage ci-dessous renvoient vers le porche reconstruit du temple et mentionnée dans l'inscription, par conséquent le Temple des Quatre Dieux est aussi un temple de Vénus. Dans l’aire Sacré, nous faut donc imaginer un culte double, centré rur la figure de Vénus entouré des figures des quatre Dieux qui constituent l’ensembles des divinités pour qui l’ aire et le culte était dédiée.