Ch.15 : Techniques de Construction
Les Opus
Les Opus
Resumé :
Craticium Quadratum Caementicium Incertum Reticulatum Mixtum
Latericium Vittatum Signinium Vermiculatum Sectile Spicatum -- Les Enduits
L’étude et les fouilles d’édifices ou d’une ville ancienne, reposent sur les mêmes principes archéologiques, l’analyse des stratifications et l’établissement des chronologies relatives relèvent des mêmes processus. .…L’utilisation de méthodes de datation objective est possible sur tous les matériaux qui on été utilisés. L’histoire de l’édifice se dessine dans sa partie apparent et visible jusqu’à cette invisible des fondations .…Pour que un dossier de recherche soit complet et riche, l’archéologue doit aussi documenter les différentes structures architecturales de l’édifice, l’archéologue doit documenter avec autant de précision revêtements, pavements, voûtes, L’étude attentive du bâti n’exclut pas, bien évidemment, le recours aux sources écrites et iconographiques telles que les archives laissées par des archéologues antérieurs, voir des écrits d’époques plus anciennes.
Les grandes innovations produites par les Romains dans le champ architectural furent rendues possibles par la recherche de nouvelles solutions technologiques. Ils réussirent non seulement à améliorer les systèmes traditionnels Etrusques et hellénistiques, mais aussi à en inventer des nouveaux.
Une découverte décisive fut celle du ciment, opus caementicium,: un pétrissage fluide de chaux, sable et eau, qu'il était coulé dans caisses de bois pour obtenir les structures portantes, parfois courbes. Autres fois le ciment était amalgamé avec pierraille ou fragments de brique, et versé entre les deux murs latéraux de remplissage en donnant, à la fin, une œuvre ‘à sac’, un vrai parement extérieur. Les murs étaient construits avec différentes techniques, chacune diverse selon le besoin; elle s'appellaient OPUS
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OPUS CRATICIUM : Jusqu’au III° siècle avant JC, les murs des habitations privées et publics étaient réalisés à sec, c’est à dire sans utilisation de maltes mais uniquement des bois, des argiles et résiduels de pierres.; l’argile constituait le seul lien entre tous ces éléments.
L'Opus Craticium était un ouvrage à très faible coût, considéré comme la première méthode de construction des murs à Rome dans sa première époque de domination.. Nous retrouvons très souvent ce type de construction dans les colonies romaines de France et Espagne car de prix économique.
Sur un cadre en treillis, un assemblage formant une armature soudées à maille carrée d'un mélange de tout ce qui est à portée de main, on remplissait d’une patte de tout sorte de matériels liés entre eux par du plâtre.
Un très bel exemple à Herculanum dans la Maison à Cloisons avec les deux étages à construction de pans de bois ; la construction a été décrit par Vitruve comme Craticii ou Opus Craticium .Cette œuvre de construction peut avoir été utilisé pour les insulas maisons d'habitation à bon marché à Rome.
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OPUS QUADRATUM : structures en blocs réguliers de forme parallelepipedale. En usage depuis la période archaïque, fins VII) débuts VI) siecle a.JC.), c'est la technique la plus adoptée à Rome dans les constructions les plus anciennes.Cette technique a été utilisée par les Romains à partir du 6ème siècle avant JC et au fil du temps, la précision et l'exactitude du bloc de coupe améliorée. La technique a continué d'être utilisée tout au long de l'âge de l’Empire romain, même après l'introduction de mortier, et a été souvent utilisé en complément d'autres techniques. Le type de pierre, la taille des blocs, et la manière dont les blocs ont été mis ensemble, sont d »es concepts qui permettent d’aider les archéologues sur les structures et les techniques de construction.
Il se composait de gros blocs de tuf divisés à l'équerre en forme parallelepipedale disposé à sec tout d'abord sur file simples et en utilisant pas blocs trop homogènes, par la suite en aiguisant la technique de coupe des blocs et en les mettant aussi en œuvre en alternant aux blocs de coupe des blocs disposés de tête à traverser le mur; pour en augmenter la stabilité ils pouvaient être utilisés, étriers de fer fixés avec plomb fondu qui créaient une sorte d'armure. La technique de la coupe de la pierre en blocs fut apprise au 4° siècle avant JC , notions de la culture hellénique. Ce type de construction continua à être utilisée dans les grandes constructions aussi après l'avènement de l’ opus cementicium
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OPUS CEMENTICIUM : Les Romains commencèrent à utiliser l’ opus cemeticium, le béton romain composé de chaux, pouzzolane et ciment, déjà au III° siècle avant JC.; ce matériel révolutionna les méthodologies constructives de l'antiquité en tout ce qu'il permettait la réalisation de gros bâtiments et œuvres publiques dans un temps plus rapide, et en utilisant un matériel de disponibilité facile, transport et mise en œuvre, en comparaison à la classique oeuvre carrée. L'œuvre en ciment, était utilisé pour les fondations des bâtiments ou comme noyau du murage rhabillé sur les côtés en même temps construits par parement de maçonnerie au noyau même seconde une technique de réalisation aux couches suivantes: les maitres experts réalisaient les parement pour une certaine hauteur en utilisant des caisseforms (des caisses en bois..) et ouvriers moins experts pouvaient verser à l'intérieur les maltes très fluide successivement et par la suite y verser le ciment pour consolider les éclats de pierres qui elles venaient alitées parfois de manière chaotique ou de manière extrêmement régulière. Quand la couche était solidifiée suffisamment il procédait à réaliser le suivant; les rideaux pouvaient être en briques ou en bloc de tuf ou d'autres pierres ou aussi en travertin ou marbre; ces derniers pouvaient être ancré au noyau mieux en utilisant des grappe entre les plaques ou étriers de fer noyés dans le béton; les trous qui se voient dans les œuvres en ciment des monuments romains furent pratiqués pour défiler les étriers de soutien et piller les monuments de leur revêtement ou simplement pour obtenir le fer des ancrages, comme pour les trous dans les rochers de travertin du Colisée; dans les murailles en œuvre latericium se voient une série de trous disposée sur files réguliers, comme il arrive dans les murages typiquement médiévaux; il est sur que ces trous ils fussent réalisés pendant la construction du mur et utilisé pour y encastrer des poteaux sur lesquels étaient assurées les échafaudages pendant la construction, et successivement dans l'éventualité de travaux de restauration. Les parements, selon la typologie, étaient laissés en vue ou en crépi et embelli avec des fresques, mastics, décorations et autres rideaux de pierres nobles.
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OPUS INCERTUM :avec l'introduction des malthe et de l'opus caementicium se rend nécessaire l'usage de parement, cohérents avec le noyau, composés d'éléments de dimensions plus réduites. Le plus ancien type de parement est l'opus incertum, constitué par tufelli de forme pyramidale, avec le sommet immergé dans le noyau de ciment du mur et la base de forme irrégulière laissées en vue. Les plus anciens exemples de cette technique à Rome remontent aux premières décennies de II° siècle à.C.: À ne pas confondre avec l'opus insertum ou isodomon, assemblage réglé.
Était initialement disposé en manière la plus précise et cela pour donner une surface la plus plate possible. C’est bien pour ce motif qu’elle fut utilisée surtout pour paver le sol, en tout cas en assimilant des éclats de pierre et de galets mélangés avec Malte dans le ciment romain de la paroi. Par la suite la technique a été développée, tendant à niveler la surface du mur, afin de réduire la couche de mortier entre les blocs de pierre et de choisir les pierres les plus réguliers dans la forme et la taille, pour en faciliter la tache.
Lorsque la forme des segments est ajustée afin d'être plus étroitement appariés, avec la nouvelle baisse des couches interposées de Malte, nous avons tendance à parler de "travailler presque réticulée" , opus quasi-reticulatum.
OPUS RETICULATUM . Dans les parement des murs en oeuvre camentizia on peut remarquer une tendance progressive à la régularisation de la partie à la vue, à travers la réalisation de tufelli de la base carrée de plus en plus. Il s'agit d'un procès continu dans lequel on peut souligner la phase conclusive, l'opus reticulatum,in lequel les joints entre les tufelli tendent à se mettre en communication dans une ligne continue avec former, note, un réseau. Les plus anciens exemples de cette technique remontent à la fin du II siecle a.C .
À partir de le 210 avant JC fut utilisé l'œuvre incertaine, opus incertum dans lequel les pierres ont forme et disposition irrégulière; au cours du II° siècle avant JC. on améliora progressivement la qualité esthétique de l'opus et, à la fin de ce siècle on joignit à l'œuvre presque reticulatum dans lequel devait être déguisée la technique de réalisation des petites pierre de tuf régulières. L'œuvre en réalité dit opus reticulatum, doit être daté des les début du 1° siècle avant JC. et il eut la diffusion maximale et qualité de réalisation dans la période d'Auguste; il consistait à réaliser une œuvre en ciment qui constituait une simple surface que l’on rhabillait de tufelli ‘carrés de tuf..cubilias, à la forme pyramidale tronquée et à base carrée qui restaient encore fixés dans l'œuvre en ciment frais du côté de la cime tronquée et disposé en position diagonale, en obtenant ainsi le motif caractéristique "réseau" décoratif; les murs ils pouvaient être revêtues ensuite par crépie au chaux et médaillées de mastics et marbres ou aussi être laissée avec la pierre en vue; depuis le moment qu'elles se sont trouvées nombreux murages en opus reticulatum recouverts de crépis ; on se demande encor pourquoi réaliser une œuvre si complexe pour puis la cacher avec l'enduit; une explication raisonnable pourrait être que tel opus fut pensé et réalisée pour être mise en œuvre sans enduit et seul dans les siècles suivants, avec le survenir de nouveaux goûts esthétiques, et quand il ancre les structures précédemment réalisées avec des telles œuvres de maçonnerie elles étaient utilisées, on prise la coutume de leur crépir.
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OPUS MIXTUM : né par l'union entre l'opus incertum et l'opus reticulatum. Déjà à la fin de la République il était commencé l'usage de renforcer l'oeuvre reticolata avec des bandes horizontales de briques ou tuiles fourrés. En âge impérial cet usage se perfectionne avec l'addition de harpes latérales, les speccachiature de réseau sont cadrés si de cadres de briques. Cette technique est utilisée particulièrement entre l'âge flavia et celle d'Antonino Pieux. À partir de l'époque Auguste avec la diffusion de la brique se perfectionna l'œuvre reticulatum en utilisant bandes horizontales de briques alternées à traits en opus reticulatum; cela fortifiait la structure et il obviait au problème des fentes obliques de l'œuvre qui se manifestait très souvent. Dans la période Flavienne, cette technique s'affinera avec le développement de harpes latérales ultérieurement en briques.
Opus mixtum (latin : "le travail mixte"), ou l'Opus vagecum et l'Opus compositum, était une technique de construction romaine antique. Il peut consister dans un mélange en opus reticulatum et aux angles et les côtés d'opus latericium.Il peut aussi consister en opus vittatum et l'opus testaceum.L'opus mixtum a été utilisé en particulier pendant l'âge d'Empereur Adrian
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OPUS LATERICIUM ou TESTACEUM. Utilisée à partir de la période d’Auguste et pour toute le période Impériale, on utilise avec grande frequence l’Opus Latericium ; il se composait de briques d'argile cuites au soleil (l'opus latericium) et cuits en briqueterie (l'opus testaceum) et avec l(opus latericium, se fait référence en général aux deux types de typologies. Dans le livre II qui traite de l’Architectura, Vitruve écrit que les briques devaient être produites au printemps ou en automne pour qu'ils s'essuyassent avec la vitesse juste; en les essuyant trop en hâte créerait un différentiel d'humidité entre la surface et l'intérieur qui porterait à la rupture de la brique; en outre en essuyant ils diminuent le volume et ils nécessitent donc d'une maturation de deux ans. Le même auteur encore, définit trois typologies de briques dérivées par l'architecture hellénique: didoron, pentadoron et tetradoron longs respectivement deux, cinq et quatre empans, une empan = 1/4 de pied = environ 7,5 cm,; chaque mesure était accompagnée de briques longues la moitié, de façon à pouvoir disposer les briques facilement de manière déplacée pour augmenter la solidité de l'ouvrage.
Les briques cuites au soleil, aussi plus économiques, résultaient plutôt dépourvus d'assurance en étant plus sujets à l'agression des agents atmosphériques et en les pouvant fendre aisément. Les briques pouvaient être de forme triangulaire pour augmenter la prise entre le rideau et le noyau en opus cementicium , en les disposant avec les sommets vers l'intérieur du mur et en coulant entre les deux file de briques le ciment. La brique pouvait être crépi successivement ou recouvert avec des mastics et marbres. On commença par la suite à construire bâtiments que l’on pensait pouvoir rester avec les briques à la vue; le premier grand bâtiment du genre fut les Marché Trajan au début du II° siècle après JC.(?) Dans la deuxième moitié du II° siècle après JC, (époque des Antoniens) se développe la technique de la brique polychrome, en obtenant différentes colorations de la brique selon la température de cuisson et aussi selon la qualité de l’argile utilisée..
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OPUS VITTATUM ou LISTATUS . Au début de l'IV sec d.C. il est introduit un nouveau type de parement, constitué par bandes horizontales de briques, alternées avec des parallélépipèdes de tuf toujours disposés en bandes horizontales. La technique qui se prolonge pourtout l'IV sec est typique à Rome dans la période de Massenzio et Constantin. Technique en usage à partir de la fin du II° siècle après JC. dans lequel les deux parements extérieurs qui vont rhabiller le noyau en opus cementicium sont réalisés avec des bloc de tuf de forme parallelepipedale, des tufelli, pierre de tuf coupées petit, alternés à un ou plus corses que briques.
Ils pouvaient y avoir des murs réalisés avec une alternance d'une file seule de briques et une file seule de tufelli aussi. Pour fortifier la structure, elles étaient utilisées des harpes latérales aussi en briques sur les arêtes d'amure, portes et fenêtres.
L'opus vittatum apparaît au début du 4è s. apr. J.-C. et caractérise l'époque de Maxence et de Constantin. Des lits horizontaux de briques alternent avec des moellons de tuf (c'est une roche formée grâce à l'accumulation de matériaux volcaniques fins qui ont durci au contact de l'eau).
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L'usage de timbrer les briques et les tuiles avec une marque de fabrique, secours précieux pour la datation des murs laterizie commence très bientôt, déjà en le LES sec a.C.. Les timbres étaient de forme rectangulaire allongée initialement, pour puis assumer, de l'âge flavia, une forme lunata qu'on allé de plus en plus fermé jusqu'à devenir presque circulaire dans l'âge de Caracalla. D'Adriano elle devient obligatoire dans les timbres l'indication de la date consulaire, usage qu'il diminue main main jusqu'à disparaître à l'autour164. Entre Marco Aurelio et Caracalla ils finissent en main impériale toutes les usines privées: depuis lors l'industrie des briques devint un fait national exclusivement. Peu moins d'un siècle après la mort de Caracalla cesse l'usage des timbres sur les briques qui reprend avec Dioclétien.
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Les Planchers Romains
Cocciopesto ou Signino, opus signinum, Le Cocciopesto est un agrégat particulièrement apte pour "imperméabiliser le malte de chaux, donc résistant à l’eau et au temps. A Pompéi et Herculanum, on pouvait l’obtenir en mélangeant une partie de chaux, deux parties de sable ou pouzzolane et une partie de sable dit " aréna ", le tout enrichi de morceaux de tuiles et vases de terre cuite réduits en poudre au point d'en obtenir une matière parfaite. Il était utilisé pour imperméabiliser citernes pour l'eau, piscines thermales, les vasques des aqueducs et pour réaliser planchers.
OPUS SIGNINUM fut le type de technique de plancher la plus utilisé à partir du III° siècle avant JC. Jusqu' au I° siècle après JC. avec la meilleure diffusion en époque je tarde républicaine. Le signino était un plancher économique, continu, imperméable et durable; il permettait une bonne propreté et il atteignit valeurs esthétiques considérables quand il prise à être embelli en alléchant dans la couche de cocciopesto des tisser de mosaïque blanche et noire ou polychrome disposée à former dessins géométriques en créant sur le pavage bandes et cadres au soulignement des différentes places de habitation; ils obtenaient aussi des décorations simples en répandant des éclats irréguliers de marbre ou de pierres blanches ou colorées en obtenant ainsi un effet de dessin à points colorées ; normalement sur le fond rougeâtre du signino étaient utilisées des methodes de tissage par des morceaux de pierres blanches et noires pour réaliser des illustrations géométriques; l'usage des tisser colorées resta limité de toute façon; les cartes et les éclats ne couvraient pas de manière uniforme le plancher, en laissant amples traite visibles de signino ou signinum
La technique a commencé en Afrique du Nord, quelque temps auparavant 256 av. JC et c'est étendu dans le nord jusque en Sicile et finalement en péninsule italienne. Les Planchers de signinum ont été trouvés largement dans les villes Puniques de l'Afrique du Nord et généralement dans les maisons hellénistiques sur la Sicile. Tandis que quelques trottoirs signinum ont été trouvés à Rome et dans ces provinces de Campanie; la technique n'est pas commune là. Vitruvius décrit le processus de mettre un plancher en signinum ou en mosaïque, la tendance a commencé au 1e siècle av. JC, proliférant dans les maisons privées aussi bien que des constructions publiques. Au 2ème siècle, l'opus signinum cédait aux styles plus à motifs de trottoir.
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OPUS VERMICULATUM, était décrit par Lucilio comme formé par des morceaux de marbre et vitre coloré pour composer des dessins d'un suggestif extrême; par la suite, fut nommé Opus Muséum vint de lequel naît le mot mosaïque. L'œuvre de vermiculatum, du vermiculus ( du latin, le petit ver) est une technique de mosaïque ancienne qui dresse des lignes sinueuses approprient, propre, pour le dessin représentatif. Les petites cartes utilisées assumait des diverses formes, cubiques ou en émoussement, avec des dimensions variables et des couleurs différents aussi. Cette variété de formes et dimensions permettait encor plus d'effectuer des dessins d'une grande acuité, délicatesse. Exemples magnifiques furent trouvés à Pompéi et Herculanum, ou ils sont étalés, déployé et conservés au Musée de Naples; mais les villes gardent tout même des exemples magnifiques. L'exemple le plus éclatant est à Pompéi dans la Maison du Faune ou, dans l'exèdre donnant dans le grand péristyle se trouvais la mosaïque célèbre de la bataille d'Arbèles entre Alexandre le Grand et Darius, constitué de petites cartes colorées de 2 mm de épaisseur..
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OPUS SECTILE était un plancher de grande valeur qu'il se composait de tranches minces de marbre, "crustae" nommés par Plinio et "sectilia" de Vitruvio, de couleurs différentes et formes multiples coupées à la mesure et encastrées entre eux à réaliser une marqueterie marmoréenne de dessins géométriques et aussi figuratifs très complexes; le travail demandé pour la réalisation d'un tels planchers était énorme évidemment; à l'extraction spécialisée des petites cartes de marbre, la coupe des cartes, travail particulièrement insalubre qui présentait des grands danger de santé pour l'extraction normale en carrière s'ajoutait le fait de devoir respirer les poussières engendrées par le travail de réduire les éléments pour en obtenir les cartes mosaïques. Vu le danger , les condamnés criminels ils étaient envoyés.
L'utilisation du signino fut apprise et installées par les civilisations dans la Méditerranée Oriental, les Grecs d'abord et puis les Puniciens; on utilisait un plancher avec malte, poussière de terre cuite et pierres calcaires blanches dans les immeubles grec-puniciens de Selinunte , avant sa destruction du 272 avant JC. et il fut adopté donc par les Grecs de Sicile et de la Grande Grèce et de ceux-ci la technique fut apprise par les peuples italiques. Les Romains appelèrent signino ou signinum car le nom de la ville de Signiae, aujourd'hui Signes, gros centre de production célèbre surtout pour la fabrication de tuiles.
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OPUS SPICATUM Utilisée dans les pavages et rarement dans les murages, les briques rectangulaires étaient disposées à l'épine de poisson avec des intersections entre les petites briques aux quatre-vingt-dix degrés. L'opus spicatum en brique est le type de plancher diffusé le plus en âge impérial. Les briques utilisées sont de petites dimensions: environ 10 pour 2 centimètres pour une hauteur de 5 centimètres, ils sont appuyés sur le côté étroit c'est-à-dire, en vertical.
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Les enduits - parois
L'enduit a une fonction protectrice sur la structure de maçonnerie vis-à-vis des agents atmosphériques, une fonction hygiénique sur le mur lissé qui permet un meilleur déplacement de la poussière et de la saleté et une fonction typiquement esthétique, d'embellissement de l'ouvrage; ce qui utilisaient était en substance celui-là qui aujourd'hui nous appelons marmorino (petit-marbré..) ou mastique Romain, ou, Vénitien saturé en y mélangeant des terres colorées,.
La couche principale dit "grassello", poussière de marbre comprimé opportunément et poli , devient brillant et compact, en assumant à la vue et au toucher un aspect très semblable au marbre poli.
L'ajoute de Cire d'abeilles a pour résultat de augmenter l'éclat et le rendre imperméable à l'eau, Cet enduit, déjà beau au départ, était peint souvent à frais ; il s'agit là du même fond utilisé pour les fresques de la Renaissance, et enrichi avec des mastics. Ceci est un enduit qui respire et durable, respecte aux enduits classiques à base de chaux - ciment frise, et craie - ciment crépisse.
Vitruve, dans le "De Architectura – livre VII./ III", définit la modalité de réalisation de l'enduit selon une technique aux plusieurs couches: il donne dans sont traité, toutes les opérations à accomplir de la préparation à la partie final, telle qu'elle était accomplie en époque romaine.
Avec telle procédure l'enduit résultait solide et durable et les couleurs resplendissaient le plus; en particulier en donnant la peinture sur la dernière couche de mastic quand cela ne résulte pas encore sec, la couleur restait vive longtemps et aussi en lavant le mur les couleurs restaient intactes; en effet la chaux "privée de son humidité dans les briqueterie et en étant devenue poreuse et sèche, s'imprégnait de n'importe quel substance avec laquelle l'on vienne au contact rapidement... et quand il se desséchait, le pétrissage devenait un bloc homogène. "Quand on utilisait une couche seule de sable et une couche seule de poussière de marbre, celui-ci présentait des crèves à cause de sa finesse" . Selon Vitruve… "Le mastic, quand bien exécuté, il ne perd pas le poli en les salissant et il ne perd pas la couleur quand il soit lavé, à moins que je l'on n'ait pas été donné avec inattention ou que la couleur ait été étendue en étant le déjà mastic sec."
Ch.16 : La Villa des Mysteres...