Regio 7 Insulaes Superior Forenses
La Regio VII é délimitée par la Rue des Thermes, la Rue de la Fortune, la Rue de Stabia, la Rue de l' Abondance et la Rue Marine. Dans cette région nous retrouvons le noyau le plus ancien de la ville, où Pompéi est née. Ce premier noyau appellé "Pagus Silensis", était délimité de la Ruelle des Soprastanti, des Augustales, de la Ruelle du Lupanar, des Théâtres, jusqu'à arriver à la partie la plus extrême sud de ce tracé. Le tracé est ancien et se remarque dans le manque de symétrie de ses routes qui formaient en effets la première enceinte des murs de la ville.
La forme et l' orientation des insulaes (quadrangulaires et disposées à épine de poisson, située en proximité du Forum .
Fortement irrégulières les ruelles extérieures au circuit mentionné ) indiquent que l'aire s'organisa en manière entièrement autonome par rapport au reste de la ville ; cela eut probablement dû à la nécessité d'adapter le réticulum routier aux fortes pentes qui caractérisent la zone et d'insérer dans le tissé urbain deux aires religieuses et publiques, le temenos d'Apollon et place du Forum, deux lieux entre eux profondément complémentaires par leurs motif religieux et politique. Des restes significatifs reportables à l'âge archaïque sont émergés avec répétition dans la cour de fouilles stratigraphiques accomplis en divers points du quartier, mais en manière pas plus consistante de celles documentée pour la même période dans d'autres zones de la ville.
La phase Samnite du quartier, au-delà de la signification des édifices publics et religieux ici présents, est illustrée en manière exemplaire par un édifice pour les banqués toujours ici retrouvé sous de la Maison des Formes d'Argile (VII, 4, 62). Structure extraordinaire et orientée sur la Rue des Augustales et datée de la dernière période du IV siècle avant JC; ont été mises en lumière deux rampes de banquet, du type à "andrònes" grecs, donnants sur un portique avec front tourné vers sud (pastàs) ; ici ils devaient avoir lieu les réunions conviviales de la locale aristocratie. Lentement, entre le III° et I° siècle avant JC des maisons à riche atrium virent la naissance, construits en œuvre cémentai qui se substituer à des édifices privés de forme plus simple et des murature réalisées avec des techniques plus rudimentaires (opus craticium et jormaceum);
ce développé bien illustré dans des récents creusements stratigraphiques exécutés dans la Maison des Noces d' Hercule (VII, 9, 47). En époque impérial, le quartier, intensifie sa présence urbaine à cause de la présence du Forum et des deux parmi les plus importants édifices thermaux de la ville, les Thermes Stabiennes et les thermes du Forum; par cela la Regio fut occupée d'une grande quantité d'installations commerciales et lieux de repos, parmi lesquels il est important de noter le Lupanar de la ville construit exactement dans cette finalité d' emploie ; la vie qui devait s'y dérouler, devait être très paisible, articulée et animé, sur le model de la Subura de Rome. Les habitants appartenaient au district électoral du Forenses.
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LE FORUM DE POMPEI
Le FORUM se situe dans la Regio 7 de la cité de Pompei. Cette grande place rectangulaire mesure 38 mètres de largeur sur 142 de longueur. Elle est parfaitement orientée du nord au sud et fut, à l'origine, entourée d'un portique et d'une loge. Il nous en reste les colonnes et partie de la trabéation en tuf, du coté du secteur sud (époque Samnite), les colonnes et la trabéation en travertin, vestiges d'une réfection inachevée, datant de l'époque romaine. Ce portique était surmonté d'une galerie, aux colonnes plus légères et plus élancées, dont nous possédons de nombreux restes, et à laquelle donnaient accès des escaliers. Du coté sud de la place, devant le portique et en partie dans les entrecolonnes, on peu encore voir une longue série de bases qui soutenaient jadis les statues honoraires, en marbré ou en bronze, d'éminents citoyens de la colonie.
Un chapitre riche et défini, a été ajouté à la rubrique " Le Forum de la Cité". Il constitue une liste détaillée des édifices ici présents et notifiés en histoire et architecture.
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LES THERMES DU FORUM
Les Thermes du Forum sont de proportions plus réduites; elles ils sont également divisées en deux secteurs pour les hommes et pour les femmes. La décoration de quelques locaux est plus délicate et plus fine que dans les Thermes de Stabies. Ces bains qui occupent une île tout entière sont limités par quatre rues et ont, sur trois de ces rues, une entrée. Il est à remarquer que tous les bains publics de Pompéi sont pourvus de nombreuses issues. Ce fut, avec l'amphithéâtre, le petit théâtre et le temple de Jupiter, un des premiers édifices construits par les Romains. Il n'a pas de palestre; les Romains n'avaient pas encore emprunté aux Grecs l'usage d'adjoindre aux bains des palestres. Après être entré par la porte principale, on traverse un petit vestibule sur lequel ouvre, à gauche, une latrine établie d'après le même système que celles du forum et des thermes de Stabies et l'on se trouve dans un jardin entouré de trois côtés par un portique avec un banc le long d'un des murs.
Un chapitre complet sur ce complexe thermale , a été ajouté à la rubrique "Les Thermes de Pompei"; des pages completes et specigiques sur ces lieux.
Les Thermes du Forum à Pompei...
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LES THERMES DE STABIAE
Ceux sont les thermes les plus complets et les plus antiques. Plusieurs fois retouchées, elles ont subi deux importantes réfections, l'une date de la première période de la colonisation romaine; la dernière, de l'époque impériale, a surtout un caractère décoratif. Autour de la vaste palestre, ceinte sur trois de ses côtés par un portique à simples colonnes de tuf, recouvertes plus tard d'une épaisse couche de stuc, se développe l'édifice thermal.Cet édifice remonte à l'époque Samnite, au II° siècle avant notre ère; on ignore la date précise. Au commencement du I° siècle, dès les premiers temps de la domination romaine, il fut restauré et en partie reconstruit en vertu d'un décret des décurions; les duumvirs Caius Ulius et Publius Aninius adjugèrent puis approuvèrent les travaux : construction d'un destrictarium et d'un laconicum, restauration du portique et de la palestre.
Tout un paragraphe a été dedié a cette structure thermale dans la rubrique " Les Thèrmes de Pompei " ou le complexe a été richement traité.
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LE LUPANARE Le Plus Noble des Bordels de la Cité
Le Lupanar situé dans la région VII est le seul parmi ceux que l'on a trouvé à Pompéi (environ 25) à avoir été conçu uniquement pour remplir cette fonction. Dans les autres cas, les lieux de prostitution étaient constitués d'une seule chambre ouverte sur la rue ou installés à l’étage supérieur d’une cauponae (taverne). En effet, ils étaient situés au premier étage des auberges, des tavernes et même dans des demeures privées ou bien il simplement dans une chambre à coucher donnant directement sur la rue ; le nom même de Lupanar dérive de "Lupa", femelle du Lupus (loup), en effet ces femmes étaient appelées des louves aussi par le son de gémissement qu'elles émettaient qui allait imiter la jouissance et le cris d'un loup, pour attirer les clients, d’où Lupanar (maison des louves).
Selon l'usage, ce lupanar se trouve au croisement de petites rues secondaires.
Il compte dix chambres, cinq au rez-de-chaussée et cinq, plus spacieuses, au premier étage, devant lesquelles s'étendait un balcon de passage. On y accédait par un escalier en bois, indépendant. Près de l'entrée du rez-de-chaussée était peint, près d'un figuier, un Priape à deux phallus, tenant ses membres à deux mains. Les chambres étaient dotées d'un lit en dur sur lequel on jetait un matelas. Au-dessus des portes sont peintes des scènes érotiques, probablement pour indiquer au client les « spécialités » qui lui étaient offertes. L'intérieur du lupanar fut sans doute réaménagé à une époque voisine de celle de l'éruption. En effet le crépi de l'une des chambres a conservé l'empreinte d'une monnaie postérieure à l'an 72 de notre ère, laissée quand la chaux était encore fraîche. Au rez-de-chaussée, au-delà d'un petit mur, se trouvaient les latrines.
On a relevé ici un grand nombre d'inscriptions, dont plus de cent vingt sont lisibles, gravées sur les murs par les clients et par les femmes qui exerçaient ici la prostitution. Nous pouvons donc déchiffrer encore les vantardises des clients assidus, des exclamations de satisfaction, des regrets d'avoir contracté des maladies vénériennes, des désirs particuliers, des jeux de mots obscènes etc. Nous découvrons que plusieurs de ces femmes avaient des noms grecs ou orientaux en raison de la grande réputation dont jouissaient les prostituées « exotiques ». Le client pouvait aussi demander de jeunes garçons. Les tarifs étaient particulièrement bas. En effet ces lupanars étaient fréquentés par des représentants des couches sociales les plus défavorisées et par les esclaves: en moyenne le prix d'une rencontre était de deux as, c'est-à-dire l'équivalent du prix de deux coupes de vin.
Caligula avait créé un impôt sur la prostitution, correspondant au tarif d'un client par jour. Les prostituées ne pouvaient ni témoigner devant les tribunaux ni, après une mesure prise par Domitien, entrer en possession d'un héritage même si elles cessaient d'exercer leur activité. Seul le mariage pouvait leur permettre, éventuellement, d'avoir rang de matronne. Des petits tableaux érotiques peints dans un style populaire clair et simple ornent le lupanar, et plus particulierment le haut de l'entrée de chaque cellule. Rien n'autorise à croire, comme on le dit parfois, que chaque scène indique la "spécialité" amoureuse pratiquée dans la chambre dans laquelle elle est peinte.
Il existait, en revanche, des recueils de positions érotiques, d'origine grecque, dans lesquels ont vraisemblablement été puisées ces représentations dont les clients pouvaient s'inspirer. Les prostitués étaient des esclaves, généralement d'origine grecque ou orientale, comme semblent l'attester les noms lus sur les inscriptions en graffiti que l'on rapporte à cette activité. Le prix à payer était en moyenne modeste: de huit axes (un axe était le prix d'une portion de vin courant). Qui fréquentait les bordels ou il y a travaillait, habituellement appartenait à la classe basse des esclaves: les propriétaires ne se mélangeaient pas avec leurs esclaves dans des maisons closes, mais ils s'en servent à la maison pour le ménage ou autre.
Le salaire moyen dans un Lupanar était de 1 ou 2 axes, correspondant à une ou deux portions de vin commun; le prix ne variais pas si s'agissait de filles ou garçons "moribus belila", c'est à dire appartenant à des familles distinctes; il y avait également des enregistrées de 8 ou 16 axes, selon les services prêtes. La totalité de l'avantage allait au "lenone", le propriétaire. La prostitution constituait un profit important et Caligula avait introduit un impôt qui était égale au prix de 5 clients par jour. Le prix d'achat d'une prostituée ordinaire était de 600 pièces d'or, ou 750 fois la demande de taxe moyenne (1 axe = 0,4 or).
Aux prostituées jetait interdit de s'habiller avec voile ou "stola" longue comment les matronae; elles ne pouvaient pas témoigner au tribunal, ni en basilique, ni accepter des biens de finances ou héritage. Cette discrimination restait en vigueur même pour celles qui avaient cessé de faire ce travail; seul le mariage pourrait élever au rang de matronae. Contrairement à ce que l'on pense souvent, par des graffitis on a preuve de l'existence de maladies du à la profession, alors que cela n'était pas très diffusé.
Cet etablissement avait subi comme toute la ville, des désastres du tremblement de terre du 62, par la suite il avait donc été remis à neuf récemment: le plâtre blanc de la première cellule à gauche peut être datée après 72 après JC, cela par les empreintes des pièces dans la chaux encore fraîche et douce. Les quelques cent vingt inscriptions et graffitis dans les murs du rez-de-chaussée, entre autres souvent plus lisible ou supprimé, marquent le rythme des visites. La moitié des prostituées avaient un nom grec; l'une d'être elles, était d'origine de Crête, le nom de l'autre grec ne garantit pas son origine orientale. Mais les femmes orientales étaient très recherchées pour leur beauté et la luxure. Un client retour déclare:
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hic eg(o) puellas multas futui ................. ici j'ai pris beaucoup de femmes
Les femmes savaient ecrire:
fututa sum hic ................. J'ai été prise ici
On ne cherhait pas que des femmes:
pedicare volo................. je cherche un garçon
Un graffiti retrouvé sur le mur de la Basilique, montre que l'on etait à connaissance des maladies veneriennes :
Hic ego nu(nc) futue formosa(m) fo(r)ma puella(m), laudata(m) a multis, sed lutus intus erat
ici j'ai fait l'amour avec une belle jeune fille, salué par beaucoup, mais l'intérieur était un bourbier
Les zélateurs du christianisme s'indignèrent sans doute devant ce qu'ils considéreraient comme des obscénités sans nom. Beaucoup des images érotiques de Pompéi, furent malheureusement détruites : certaines furent martelées par leurs premiers découvreurs scandalisés par leur caractère pornographique; bonne parti furent sauvées et furent déposées au Musée de Naples dans lequel elles ont trouvé refuge et mises a disposition des chercheurs demandeurs.
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MAISON DE PUBLIUS VEDIUS SIRICUS Fouilles: 1851- 52 ; 1857-1859 ; 1873-1873
Le grand complexe d'habitation est constitué de l'unification de deux vieilles maisons avec atrium et péristyle Toscan, situées au nord d'une petite ruelle aveugle qui, jusqu'au 2e siècle avant JC, séparait ce périmètre des voisines Thermes de Stabies, et qui par la suite, a été incorporé dans les couloirs d'accès à la section féminine du complexe thermale. La difficulté avec laquelle fut mis en œuvre le processus d'expansion de la maison est clairement indiquée par la position des deux atriums, qui ne disposent pas, en règle générale, côte à côte, mais ouvert sur les deux côtés opposés du quartier.
La Peinture du quatrième style présente aux parois de la maison, se montre avec des jolis tableaux au sujet iliaque. Un sceau, trouvé dans tablinum, atteste que au moment de l'éruption, la demeure était habitée par un certain Siricus, presque certainement qui dois être identifié avec Publius Siricus, candidat a la charge politique des "quinquennales". De la maison fut détaché la belle peinture au sujet : Aeneas blessés et aidé par Iapige et assisté par Vénus et Ascanio, aujourd'hui au Musée National de Naples. Le sceau avec le nom de Sirius, reste l'élément le plus important pour l'attribution de cette maison, puisque, compte tenu, entre autres, des inscriptions murales extérieures à caractère de recommandations électorales et les graffitis qui sont à l'internes, ils facilitent la tache de l'attribuer à Publius Vedius Siricus, qui était un Duumvir en l' an 60 après JC, et qui pourrait être entre autres la même personne qui était candidat dans les cinq ans 75 après JC. La famille Siricus n'a pas été enregistrée à Pompéi avant cette date.
Les Impluvium des deux atriums ont été rénovées à l'époque impériale, avec un revêtement de marbre blanc selon la manière de l'époque. Le noyau de la nouvelle maison, que l'on peut dater de la fin du premier siècle avant JC, et il donnait sur la Rue du Lupanar, comme suggéré par la présence de une inscription sur la pavé, insérée dans le vestibule d'entrée, il est écrit: "Salve Lucrum," Je te salue mon gain, écrit en carreaux blancs sur le sol en terre cuite grise. Dans l'Exèdre à gauche de l'Atrium principale, l'un des plus beaux exemples de peinture de quatrième style post-séisme. Les trois tableaux au centre des murs, illustrent la construction des murs de Troie ; Téthys dans une belle et nouvelles armures, conçu pour son fils Achille, dans la forge de Volcan ; et Hercule, que pour le punir du vol, est vouée à être un serviteur à la cour de la Reine de Lydie, Omphale, qui va enfin l'épouser.
Ces trois sujets principaux, peints sur fond rouge, sont accompagnés de belles architectures sur fond blanc ; celles de la muraille du fond sont surtout d'une grande richesse et contiennent deux figures, à gauche Apollon avec la lyre et le plectre, à droite Calliope tenant un long papyrus déroulé. Au-dessus de chacune de ces espèces de petits temples est un paysage en camaïeu jaune.
Le reste de la salle offre des panneaux également jaunes ayant au milieu les autres Muses jouant de divers instruments ou tenant des masques ; deux seulement, debout et drapées, n'ont point d'attributs. La frise de la salle est formée d'un fond noir sur lequel courent de superbes rinceaux où se jouent des animaux et des figures.
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MAISON DE m. CAESIUS BLANDUS ou Maison de Mars et VenusFouilles : 1848 - 1862
Situé sur le sommet nord-ouest du quartier, la maison a profité d'une différence de hauteur pour développer un étage inférieur au plancher, utilisé comme un entrepôt et équipé d'une entrée séparée. Une nouvelle implantation qui se présente avec un atrium Toscan et avec un péristyle, il s'agit d'une construction extrêmement lisse et régulière qui remonte à la fin de l'époque Samnites; un changement profond et important a été enregistré autour de l' an 40 avant JC, quand la maison a été rénovée avec un projet très similaire à celle obtenue dans les mêmes années dans la Maison de Trebius Valens
En effet, comme pour cette dernière, la maison a été élargi dans le sens du péristyle, puis entouré de colonnes en opus Mixtum, et s'enrichit d'une petite installation thermale dans l'une des pièces qui flanquaient le tablinum et toutes ses chambres furent entièrement re-décorées avec des peintures de 2° style, y compris le planché que fut refait. Cette demeure est donc un exemple significatif de habitation de la période Républicaine
L'entrée de la maison est marquée par la belle mosaïque noir et blanc du vestibule, avec deux dauphins et un monstre marin, sur les côtés un trident et un gouvernail de navire; une porte sur l'atrium ou l'on retrouve une belle décoration architecturale à murs crénelée. Ce motif décoratif peut-être suggérais au dernier propriétaire de transférer la souscription publique en marbre à la maison, est allée partiellement détruit lors du séisme du 62, dans laquelle on rappelle le travail accompli par les duonvirs Cuspius T.F. et M. Loreius M.F. lesquels, dans les premières années de la colonie romaine, firent refaire "murum et plumam", les murs crénelés de la ville; dans le choix, l'on pouvait aussi reconnaître l'origine même des résidents, d'être attaché à l'un des juges mentionnés.
A l'angle nord oriental de l'atrium, se trouve un petit Lararium , qui conserve encore quelques vestiges de la décoration originale 1er style, le seul à avoir été conservé dans la maison jusqu'au moment de l'éruption.
A l'est du Tablinum, se situe la petite installation thermale de la maison, constitué de seulement deux salles. Le Caldarium, chauffée avec le système de suspensurae, qui est décoré d' une peinture de 2° style de type à "murs aveugles ou fermes, avec des panneaux de différentes couleurs en alternance; le sol est en damier et présente en correspondance de l'entrée, un cadre avec rosette noir et blanc, autour duquel se déplacent à "grands brassades" quatre nageurs, séparés entre eux par des reproductions de strigiles et masseurs.
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MAISON DE L'OURS Fouilles : 1865
La maison a été construite dans un espace entre deux habitations plus anciennes, remontantes au 1° siècle après JC. En dépit de sa taille limitée, environ 165 m2, et de l'irrégularité de l'espace disponible, fut appliquée la structure à atrium Toscan, avec des chambres latérales disposés sur les deux côtés gauche et droite; l'arrière s'ouvrait sur un petit jardin, agrémenté d'une très belle fontaine du type " à kiosque", model très diffusé en époque de Néron, dans les maisons de niveau moyen élevé. De haute qualité est la décoration du sol, avec un magnifique mosaïque , mis en évidence dans le vestibule, et qui représente un Ours apotropaïque blessé, à côté du quel est une inscription "Have", et des panneaux dans des caractéristiques de Opus Sedile, qui décore les pièces voisines.
La première pièce à droite, entièrement ouverte et n'ayant jamais eu de clôture, semble avoir tenu lieu d'ala ; au milieu de son pavé en opus signinum est un grand panneau de mosaïque blanche et noire, ayant lui-même au centre un carré formé de triangles de marbres variés. Des trois sujets qui décoraient les parois, celui du fond a disparu et il ne reste sur cette muraille qu'un médaillon avec un lion et un cerf. Sur le mur de droite est une composition toute nouvelle à Pompéi ; on y voit Danaé ayant atteint miraculeusement l'île de Séryphe, assise sur un rocher, les cheveux épars, tenant son enfant dans ses bras et contemplant tristement le coffre dans lequel ils avaient été exposés tous deux à la merci des flots. Aux côtés de ce tableau sont deux médaillons, une chèvre et un paysage. La peinture en face est fort belle et très bien conservée ; elle reproduit une fois de plus le motif si connu de Narcisse se mirant dans la fontaine. Dans les médaillons sont un paysage et une panthère ; enfin au quatrième côté de la pièce est, près de la porte, un autre paysage.
La fontaine "a kiosque", qui était au centre de l'ensemble de la composition, présente un revêtement de concrétions calcaires sur le socle, et une mosaïque polychrome; à l'intérieur du bol de la petite abside de la fontaine, étaient des représentations de Vénus se trouve dans une coquille et Neptune au centre d'un fond marin peuplé de différentes espèces de poissons.
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MAISON DES CHAPITEAUX COLORES ou Maison de Arianne
La maison, l'une des plus grands de Pompéi avec ses 1700 m2 de surface , occupe tout l'insula avec une disposition légerment oblique et s' articule en trois secteurs qui la composent; cela est dû à la nécessité d'adapter l'espace à la préexistence de la maison voisine et à la irrégularité de la bordure orientale du quartier , qui est défini ici par la forme incurvée de la rue du Vico Storto. La présence de riches chapiteaux en tuf avec des représentations de Satyres et de Ménades couronnant les montants du vestibule , maintenant conservé dans les granges du Forum, indique que cela est ouverte sur la rue de la Fortune, et qui était l'entrée principale de la maison. Sur les piliers de la véranda de cette maison Samnite, se tenaient deux capitales figurées en tuf, à l'origine recouvertes de stuc blanc, maintenant exposée dans le Antiquarium.
Ils sont décorés des deux côtés des bustes d'un couple de Bacchante et Satyre, sortants de la couronne de feuilles en Corinthien et affectueusement embrassé. Ceux sont des chapiteaux typiques de sud Italie de l'hellénisme, et d'engager avec toute une série d'échantillons similaires, récurrente de époque hellénistique de la fin du IVe siècle avant JC dans la Grèce antique et donc dans les Cités de Campanie aussi.. Même les bassins de l'atrium toscan est en tuf; la bouche du réservoir est en travertin. De là, on entrait dans un grand péristyle, ou plutôt un atrium corinthien géant, défini par 24 colonnes en style de Opus Incertum, sur lequel Initialement s'ouvraient des pièces de tailles et dimensions différentes. Les Chapiteaux ionique du péristyle, datent d'environ 150 ap.JC. Aux parois semi-circulaires, comme un faux porche, est appuyée contre la niche de Lararium. Au fond, dans le bras transversal du péristyle, ils ont été retrouvés trois graffiti, parmi eux: "Texe (ntis) Erati locus", "lieux ou se tenait le tisserand Eratus". Cela signifie que peut être, plus tard ici était installé un textrina(ateliers textiles) .
L'aspect actuel, avec la série de pièces plus anciennes sur le coté occidental, que l'on a obtenu pas la modification d'un ancien ambulacre, date à partir du milieu du premier siècle apr. JC; il est le résultat de la cession de chambres des maisons contiguës, et qui a contribué aussi à la transformation de l'ensemble du secteur nord de la maison à des ateliers pour l'huile d'olive comme le montre la base d'une presse à huile calcaire, encore visible dans le porche oriental. Sur le côté opposé du bloc est l'entrée d'un atrium toscan, qui, en raison de son emplacement le long d'une rue essentiellement à caractère commercial en raison de sa proximité avec le Macellum, doit être identifié avec la zone de service de la maison; à la suite des changements profonds dans l'époque impériale à laquelle nous avons fait allusion, les chambres donnant sur l'atrium toscan accueillirent un décor somptueux, en partie encore inachevée au moment de l'éruption.
Entre ces deux phases de changements décoratifs, qui marquent le début et la fin de l'utilisation de la demeure, d'autres interventions modifièrent sensiblement l'aspect du secteur nord, et surtout la partie centrale de la maison, organisée autour d'un péristyle ponctuée par 16 colonnes ionique en tuf: lors de la première époque impériale, dans la salle ouverte au centre de la partie orientale fut ajouté une grande abside et, par la suite, toutes les zones résidentielles ont été agrandis et décorés avec des peintures de IV style; dans cette même période, les chapiteaux ioniques de la colonnade, furent partiellement ciselés et recouvertes de stuc de couleur. Au moment de l'éruption, il semble que la maison, en attendant la fin des travaux, était inhabitée. De récents sondages stratigraphiques, ont établi que la maison a été construite autour de 150-130 av. JC dans une zone déjà partiellement occupé par les structures au cours des premières décennies du 2° siècle av. JC.
Entrée de la rue de la Fortune, le grand péristyle dorique, ponctuée par des colonnes en Opus incertum, recouvertes de stuc, donne à l'ouest sur les petites pièces ajoutées dans la dernière phase de la construction de la maison, et fonctionnant en partie comme le lieu de travail et en partie comme atelier et aussi comme "ergastulum" de la fabrication d'huile d'olive. Dans le coin sud-ouest est une petite pièce, presque entièrement occupé par une niche de lararium , dans laquelle, juste en sous de la décoration d' époque impériale, on conserve certains éléments de l'ancienne stuc de peinture de 1° style; sur le côté opposé il y a une grande Exedra semi-circulaire, comme celle présente dans la maison voisine du Faune, et qui représentait la pièce la plus importante de ce secteur. Le tablinum, donnant sur l'ouverture principale du péristyle central, est flanqué de pièces résidentielles, aux quelles, en l'époque impériale, les entrées ont été inversés; en eux, sont conservés de nombreux vestiges de belles peintures et de sols en mosaïque structurés du 4° style.
Le péristyle central est ponctuée par 16 colonnes ioniques en tuf; au centre des grands côtés s' ouvrent les salles les plus importantes de toute la demeure: à l'est la grande exedra absidée en semi-circulaire et en face, une parois décoré avec un sol en travertin avec un emblème en opus vermiculatum représentant une scène marine, datant du début du 1° siècle av. JC, et que l'on peut attribuer aux mêmes travaux de décoration en mosaïque de la maison voisine du faune; des beaux carrés au sujet mythologique, décorent les murs de style IV° représentant Vénus et Adonis, et des Amours Vendeurs.
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MAISON DE TRYPTOLEMUS ou de Cissonii, ou de L.Calpurnius Diogenes
Situé face de la basilique et à juste à coté du Temple d'Apollon, la Maison de Triptolème que dès le deuxième siècle av. JC était déjà une somptueuse domus avec deux atriums et deux péristyles, composé d'un secteur de présentation, et d'au autre privé. Se présente avec un atrium toscan avec un sol composé d'un mélange de morceaux de marbre et au milieu avec le bassin de l'Impluvium; versant; par deux marches, l'on passe directement dans le péristyle avec douze colonnes recouverte de stuc rouge et blanc. Sur le porche du peristyle, s'ouvrent les pièces de représentation de la maison, dont l'une d'être elles ressemblent à une grande salle avec des fresques de IV° style avec des petits tableaux d'Amours occupés dans diverses professions, le tout posé sur un décore de socle en faux marbre.
De la décoration du Triclium, faisait partie la célèbre fresque de Triptolème qui donne à la maison son nom. L'exèdre est la pièce la plus importante de la maison. La maison fait partie d'un groupe de maisons de la fin de la période Samnite, situés près du Forum civil, qui porte les signes ostentatoires de restructurations effectuées au cours de la première moitié du premier siècle av. JC. L'occupation du quartier dans le quel se situe cette demeure, a commencé au troisième siècle av. JC, époque où l'on attribue les vestiges d'une maison mise en lumière dans le cadre de recherches stratigraphiques menées sous l'atrium de la maison avec l' entrée sur la Rue Marine; la maison, qui a utilisé comme base de la paroi de périmètre des blocs de pappamonte qui ont marqué ici les Temenos archaïques du Temple d'Apollon, avait l'un des chambres décorée avec un sol en "cocciopesto" décrit dans ses débuts de grande qualité et belle finesse.
Comme indiqué dans de nombreuses autres parties de la ville, au cours du deuxième siècle av. JC, le niveau de l'insula fut soulevée, dans ce cas d'environ 60 cm, et l'ancienne maison a été effacé par une nouvelle domus avec atrium toscan, qui disposait d'un petit peristyle dans sa partie arrière. Dans le même temps, ont été construits deux autres maisons qui ont terminé l'occupation du quartier, dont la limite ouest est ensuite définie par un long mur en Opus quadratum. Dans les années qui ont suivi la fondation de la colonie romaine, des trois maisons donnant sur la rue Marine ont été unifiés dans une seule propriété, qui a envahi avec son grand trottoir pavé de cailloux. Les signes en sont évidents dans l'unification de liens directs entre les maisons et reconnaissable dans le coin sud-ouest du péristyle, où le remplissage d'une porte qui faisait passage entre la première maison et la seconde, maison, qui, au moment de 'éruption, était redevenue indépendante, s'agissant de la voisine maison de Romulus et Remus.
Le noyau principal de la maison est développé dans le secteur correspondant à l'entrée de rue Marine; le hall d'entrée mène à un atrium Toscan avec bassin en marbre, et, par quelques marches, l'on accède directement dans le péristyle, étendu dans la période républicaine avec la suppression du tablinum, selon une coutume attestée dans d'autres maisons rénovées dans la même période, la maison des Amants, des Vettii, ou de Gavius Rufus.
Les pièces les plus importantes du complexe s'ouvrent sur le côté de fond du péristyle, où ils constituent une vraie suite centrée sur grande exèdre central, placé sur l'axe de l'entrée de la maison, et qui remplacera le tablinum. De grande intérêt décorative est le plancher de la salle, avec mosaïque polychrome décorée d'un motif de murs avec créneaux pres du seuil et un tableau mosaïque central en "scutulatum" ; avec tablinum de la Maison du Faune est le seul autre exemple de ce type de "opus sedile", utilisé dans un bâtiment privé, autrement utilisés dans la décoration de sol des bâtiments de culte, comme les cellules du temple d'Apollon et le Capitole..
Par tous ces éléments, il est clair que l'accent mis par le nouveau propriétaire de vouloir donner à la maison une nouvelle importance, car située dans un des points les plus stratégiques dans le chemin que chaque citoyen ou un visiteur à Pompéi ont dû faire pour aller au Forum, au Temple de Vénus ou par son entrée en ville par la Porte Marine: il est donc possible que la grande maison a été rénovée par l'un des premiers et plus autorité des juges de la colonie ou l'un des "Triumvirat Coloniae Deducendae". Les signes d'un renouveau additionnel de décoration sont reconnaissables dans les peintures de 3° et 4° style trouvés dans certaines pièces résidentielles donnant sur le péristyle.
Le secteur le plus oriental de la maison, fonctionnant comme une zone de service, a été peu affecté par le renouvellement décoratif, reconnaissable aujourd'hui en particulier dans certains revêtements de sols en cocciopesto, et en mosaïque avec des motifs raffinés; l'intervention la plus cohérente, datable des dernières années du 1° siècle av. JC, a été effectuée sur la parois commune avec le Temple d'Apollon, qui a été entièrement remplacé par une double paroi avec une cavité, fermant ainsi les fenêtres ouvertes illégalement dans la période précédente. Sur un fragment d'un entablement de marbre posé sur l'ambulacre sud du péristyle, est une inscription en latin:
"M. Artorius M.I. Pr [Imus] fecit" mentionnant le même architecte responsable de l'époque d'Auguste de la rénovation du Grand Théâtre; cela vient de quelque édifice public situé à proximité, probablement le temple de Vénus.
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MAISON DE N. POPIDIUS PRISCUS OU Maison des Marbres
Des fouilles récentes ont reconstitué l'histoire de la construction de cette grande maison, autour de 130 à 120 avant JC. Elle est venu à occuper toute la profondeur du quartier, à un point où cela a eu une partie sensible, environ 3 m, la différence entre le nord et le versant sud. Pour permettre la construction du péristyle dans la partie sud de la maison ont été créés épais contreforts en opus Incertum, dans lequel a été jeté un remplissage de terre et les débris; les dépenses relatives à l'exécution du travail a dû être pertinent, mais sans doute justifiée par la nécessité d'avoir une grande domus situé près de la zone légale, dans une période ou pourrait être considéré comme achevé l'occupation des lots plus grands la voisine et plus régulière Regio VI.
L' engagement exceptionnel, on le doit presque certainement à une branche de la puissante famille Samnite des Pooidii, comme en témoigne la découverte d'une inscription Osque dans la maison mentionner "M. Pu(p)idiiS M.R. Pu(mpaii) ns" et un sceau de bronze qui se réfère à la dernière descendante de la famille (gens) Numerius.
Du grand et régulière atrium toscan, équipé de longs espaces supplémentaires sur la face inférieure, l'on accède au péristyle caractérisé par des colonnes en maçonnerie, dont certaines ont été restaurées après le séisme de 62. Sur le fond en arrière, il y a une suite composée de exèdres et salles de séjour, que sont partiellement conservée en raison de l'effondrement qui a touché toute la partie sud de la maison.
Un escalier raide, sculpté en dessous du portique oriental, permet d'accéder au sous-sol, où il y a un Lararium de belle facture, et un ancien puits, celui-ci a appartenu dans une époque plus ancienne, à l'une des petites maisons existantes dans ce coté du quartier, et cela avant la construction de la grande domus. Très peu est préservé du pariétal et la décoration du sol; hormis quelque trace en mosaïque au sol du Tablinium, et la peinture reste du 2° style au Triclinium occidentale. Au moment de l'éruption, des travaux étaient en cour migrants à re-décorer, tel que documenté par la présence de nombreuses plaques de marbre empilés dans le déambulatoire du péristyle.
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temple de la fortune augusteFouilles: 1823 - 1826 ; 1860
Le temple, situé à l'intersection de la rue du Forum et la rue de Nolae, se situant à l'arrière de la place du Forum, en face de l'Arc d'honneur de Caligula, a été construit, à ses frais, par Marcus Tullius, comme en témoigne l'inscription sur l'architrave trouvé dans le temple lui-même:
M(arcus) Tullius M.f. d(uo)v(ir) i(ure) d(icundo) teri(ium), quìnq(uennalis), augur, tr(ibunus) mil(itum) a pop(ulo), aedem Fortunae August(ae) solo et peq(unia) sua
(…"Marcus Tullius, fils de Marcus, duovir avec compétence plus de trois fois et cinq ans, augure, tribun militaire de nomination populaire, a érigé le temple de la Fortuna Augusta sur terre à lui et avec son propre argent "…)
Les Tullii sont certifiés bien sûr, à Arpinum, ville natale de Cicéron, aussi bien dans diverses régions de l'Italie centrale.
A Pompéi, une branche de la famille doit être arrivée sans doute au moment de Sylla, mais elle a eu son grand moment de notoriété sous Auguste, lorsque Marcus Tullius non seulement occupait les bureaux municipaux les plus importants de Pompéi, mais il était aussi un "augure et tribun" militaire de nomination populaire, une charge attestée que dans la période augustéenne et seulement en Italie, et à Rome. Il semble que la nomination, accordée par l'empereur lui-même, permettrait de remonter au rang équestre impérial. Cependant, la charge était purement honorifique et ne comportait pas un service réel dans l'armée. La mise en place, par Marcus Tullius, d'un temple dédié à Fortuna Augusta a évidemment des objectifs politiques clairs, bien clairs pour un homme qui aimait la faveur impériale. Entre autre, M. Tullius avait également créer le poste de ministres du culte, en le choisissant d'abord parmi les esclaves, et depuis Caligula à suivre, choisis chez les personnes de condition servile.
Du temple lui-même et de la zone environnante viennent cinq inscriptions, quatre d'entre eux avec une dédicace des ministres Fortunae Augustae, toutes avec la date consulaire. Elles montrent que les ministres avaient deposé la "Signa", l'image, consacré dans le temple. Pour signum on peut être exprimé et comprise une statue de culte de Fortuna, ou alors, comme cela a été supposé, une statue de l'empereur en fonction au moment de la dédicace. Si cela est vrai, les dédicaces, cinq, se référèrent aux cinq empereurs julio-claudiens, d'Auguste à Néron. En d'autres termes, peu de temps après la nomination d'un nouvel empereur, les ministres, avec le consentement des Decuriones, dédiaient une statue dans le temple de la Fortune. Seulement dans le cas de Claudius cette dédicace n'a pas été faite par les ministres, mais par un homme d'origine servile, Lucius Statius Faustus, qui a consacré deux bases de marbre dans le lieu du "signum", où la statue de la divinité était placée.
La fonction des ministres s'arrêta en 62 après JC, car le temple n'avait pas encor été restauré. En fait, non seulement le porche avait pas été levé, mais la dédicace inscrite sur l'architrave du porche avait été provisoirement placé dans la cellule templière, la ou avait était retrouvée pendant les fouilles.
Les dimensions de l'édifice ne sont pas très grandes. Il a été endommagé lors du tremblement de terre de l'an 62 et, au moment de l'éruption de l'an 79, la restauration ne concernait encore que la cella. Celle-ci avait été construite en opus incertum et revêtue de marbre mais pour la restauration on utilisa des briques. Le plan général rappelle celui du Temple de Jupiter au Forum.
De ce qui reste du temple aujourd'hui, on peut déduire que il était tétrastyle prostyle, c'est à dire, avec quatre colonnes à l'avant sur la façade, avec un haut escalier donnant sur un palier supérieur divisé par une petite "platea" de béton sur laquelle reposait l'autel. La cellule, fait entièrement en opus incertum, , et peut-être reconstruite après le 62 après JC, qui présente un kiosque sur le fond soutenu par deux colonnes. Dans la cellule, était la statue de la Fortune, probablement représenté selon le schéma hellénistique avec une rame et un gouvernail. Quatre niches sur les côtés ou l'on retrouvait des statues honorifiques, d'hommes et femmes, dont deux ont été découverts au cours des fouilles du début du XIXe siècle. Une mention spéciale mérite les chapiteaux survivants, corinthien, appartenant à deux phases distinctes, à la fois, cependant s'agissant toujours de l'époque augustéenne.
Marcus Tullius fit construire le temple sur un terrain qui lui appartient. Mais conserva pour lui-même l'étendue de terre à droite du temple, comme certifié par une inscription que lui-même fait sculpter sur une pierre de lave:
M. Tulli area privata e(st)
Sur le fond de la petite zone a droite, il fera édifier une maison à deux étages de type modeste, donnée à utilisation privée du gardien du temple.
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MAISON DE LA CHASSE Fouilles : 1823; 1833 - 1834
La maison remonte à la moitié du 2° siècle av. JC, et a précédé de quelques décennies, la construction de la maison adjacente des Chapiteaux Colorés, qui, avec le très irrégulière schémas du péristyle nord, montre l'adaptation de sa préexistence. Comme les autres maisons le long de la rue de la Fortune, celle-ci a été creusé dans les années trente du siècle dernier. Elle se distincte des autres demeures proches, par la conservation réussie de ses tableaux. En plus de la technique de construction utilisée dans le murs de l'atrium travail en Opus Incertum en blocs de travertin, la chronologie de la tarde période Samnite de la maison est démontré par les capitales endroits cubes en haut de la porte d'entrée, les colonnes doriques de tuf du pseudo-peristyle, et par le singulière bord extérieur du réservoir d'impluvium, fait avec des fragments d'amphores, selon une coutume documentée fréquemment et utilisée dans les maisons grecques de l'époque hellénistique.
Une importante restructuration réalisée dans la première moitié de la période impériale, est documentée par une série de murs en maçonnerie réalisés en Opus Leteritium et en Opus Vittatum Mixum, et travaux de pose de dalles de marbre de l'ancien bassin de l'impluvium, et par l'insertion d'une grande piscine circulaire dans le milieu du jardin.
La maison conserve en substance l'aménagement d'origine qui remonte à l'époque samnite. Le schéma, typique, est celui de la maison "à atrium". Située entre deux magasins, l'entrée, avec sa façade en blocs de tuf et chapiteaux cubiques, introduit dans l'atrium autour duquel sont disposées les chambres à coucher, le séjour, et au fond la salle à manger le triclinium et le tablinium.
L'entière décoration visible aujourd'hui remonte quasi entièrement aux dernières années de la vie de la ville; la datation des peintures de style 4° style, est garanti par l'identification des empreintes laissées par quelques pièces de monnaie de 71 après Jésus-Christ sur le socle de l'Atrium. La décoration du Second cubiculum à droite de l'atrium, est assez bien conservée: des tableaux avec Léda possédée par Jupiter métamorphose en cygne; d'une Venus qui Pêche; des Médaillons avec les bustes de Jupiter, Diane, Apollon et Mercure. D'un grand raffinement est la peinture du Tablinum, dominé par une région centrale d'un fond bleu, sur un socle orné de faux marbre; au milieu des parois latérales étaient des peintures représentant des épisodes du mythe crétois, Thésée et Ariane et Dédale et Pasiphaé, maintenant exposée au Musée National de Naples.
De même dans le cadre d'une conservation meilleur, furent exportés de la paroi de l'Exedre, des peintures illustrant Polyphème et la nymphe Galatée, aujourd'hui au Musée National de Naples aussi.
Parmi les chambres donnent vers le péristyle, la cubiculae de droite qui a conservé de nombreux petits tableaux situés dans les kiosques peints, représentant Apollon et une Nymphe, et Diane et Actéon. Les aperçus de peintures a coté, raffigurants des motifs architecturaux, sont ornés de colonnes de branches spirales, en bustes de taureaux et de géants, avec des bases élevées avec statues équestres.
Dans le Tablinum, au-dessus de l'habituelle plinthe imitant un revêtement de plaques de marbre, les murs, complètement ouvert sur l'atrium et sur le jardin postérieur, présentent une prédelle raffinée avec des paysages du Nil et des Amours Chasseurs.
La partie médiane est subdivisée en panneaux bleus imitant des tentures gonflées par le vent.
Ce motif est repris en miniature sur les tableaux du centre, dans les trois bandes de tissu remplis de fruits, suspendus à guirlandes minces et parallèles entre aperçus architecturaux.
La dénomination actuelle de la maison dérive de la scène peinte sur le mur du fond du jardin, dans l' Xystus, représentant une Chasse aux Fauves dans un paysage montagneux. Généralement employées dans les maisons de dimensions restreintes, ces scènes constituent également un rappel des grandes villas qui comprenaient des domaines de chasse.