Murs et Portes à Pompei
Comme la Rome antique, Pompéi était entourée aussi du Pomoerium, un mur de périmètre fortifié, étant un espace sacré et inviolable, vide de jardins et de maisons à l'intérieur et à l'extérieur des murs. L'ennemi qui s'approchait de la ville se trouvait ainsi face au lieu des morts derrière lequel se dressait la clôture fortifiée. Après que Rome aie unifié toutes ses provinces, une partie des murailles fut démolie, la vie tranquille de la ville s'étendit au-delà des remparts jusqu'aux faubourgs environnants, les maisons furent construites sur le pomœrium intérieur, au pied des murailles et jusqu'au large escalier qui monte à la passerelle, et même à l'extérieur des murs. A la place des anciennes fortifications, il y avait des jardins et potagers qui furent aménagés. L'espace du Pomœrium situé à l'extérieur de la ville fut progressivement affecté aux tombes publiques, par décret de la colonie. La surveillance de ces portions de terrain appartenant à la ville n'a pas toujours dû être facile et paisible ; les usurpations faites par des citoyens ordinaires ont causé de graves dommages au trésor public. Non loin de la porte d'Herculanum, une plaque a été retrouvée qui rappelle aux Pompéiens la justice impartiale de Suedius Clémens, mandaté par l'empereur Vespasien pour récupérer les terres usurpées par des particuliers lors de la destruction des archives publics par le premier tremblement de terre déjà, de l'an 63, dans l'attente du deuxième tremblement de l'an 79 qui détruira définitivement la cité.
Pompei est le seul exemple aujourd'hui de cité romaine dans sa totalité, ou l'on peut prendre connaissance et vision de la structure urbaine dans sa complexité et dans son dessin selon les criters de Rome.
Les murs de Pompei ont été sans cesse objet d'études et creusements qui avaient le seul but de éclaircir la structure et la chronologie. Les recherches se sont concentrées surtout dans les points dans lesquels la différente formation de maçonnerie extérieure signalait l'existence de diverses phases de travail : le secteur entre Porte Herculanum et Porte Vesuve; l'aire présumée de la Porte de Capue ; le secteur entre la Torre 8 et la Porte de Nole ; le secteur entre les Tours 4 et 3 et la Porte Nuceriae ; l'aire du Temple de Venus.
L'ensemble des résultats a permis d'établir l'existence de six phases de construction, chronologiquement comprises entre la première moitié du 6° sec. a.JC et l'âge sillana.
Dans la première phase, les murs ont une image presque égale à celle actuelle, sauf que pour l'angle nord-oriental (là où se lèvera la Porte de Nolae), où il semble que le parcour était légèrement déplacé vers l'ouest. La structure est très simple et se compose de quelque file de blocs de tuf ou en pierre de lave tendre, au dessur un plan de terre-plein haut pas plus que 3 m ; le long du marge interne il y était une petite route. La seconde phase est caractérisée d'une structure à double file de blocs de pierres de travertino avec remplissage interne (èmpìecton), selon un système largement retrouvé dans les voisines villes de Neapolis et Cumae.
La datation de ce type de structure est incertaine: pour typologie on tend à la référer à la période de majeure expansion de l'influence cumana dans cette aire de la Campanie (période de la tyrranie d'Aristodemo, 504-484 a.JC), mais il n'est pas exclu qu'il appartienne aussi à une époque plus récente, coïncidant avec la conquête de la ville de la part des Samnites ( derniere periode du du V sec. a.JC). Les phases suivantes (troisième et quatrième) sont caractérisées de l'adoption des murs à "agger", constituées d'une haute structure à la quelle fait suite une terrasse, de façon à rendre impossible l'emplois des galeries souterraines (mines) pendant les opérations d' assiège.
La troisième phase, caractérisée d'une structure extérieure à gros blocs de travertino, remonte à la fin du 4° sec. a.JC et coïncide avec la création du dessine urbain de la ville, orienté sur les portes et sur les tours allignées dans le circuit de maçonnerie de fortification. Dans la quatrième phase on enregistre l'agrandissement de l'agger avec la creation d'un chemin de ronde dans le point le plus haut, avec la successive sobstitution des précédents blocs de travertino avec des blocs de tuf. La chronologie de cette intervention n'a pas été déterminée avec précision, mais il est très probable qu'elle doit etre associer aux évènements de la Deuxième Guerre Punique, lorsque la vallée du Sarno fut pour longtemps théatre d'affrontemets etre les Cartagineses et les Romains.
Dans la derniere periode du 2° sec. a.JC les tours furent agrandies pour prendre la forme visible aujourd'hui en oeuvre incertaine de lave (cinquième phase). Dans cette periode, les zones des murs les moins exposées, correspondantes avec les secteurs ouest et sud, commencerent à être occupées par des constructions privées, qui en un premier temps s'adossèrent et donc on les superposa. Frappées et en partie détruites pendant l'assiège porté à la ville par Siile en 89 a.JC, les murs furent enfin restaurées par les duovires Cuspius T.F. et M. Loreius MF. (murum et plumam faciundum coeraverunt, CIL X, 937 ; sixième phase). Avec l'âge impérial romaine, l'enceinte fortifiée de cette partie de la cité,fut définitivement demontée et à se place, dans les points panoramiques majeurs, déjà exploités depuis le 2° sec. a.JC par des habitations résidentiels, furent construites des grandes « villas urbaines ».
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PORTE HERCULANENSIS (Porta Salaria) Fouilles 1763; 1769 - 1927
Cette porte, découverte entre 1763 et 1769, est d'une construction beaucoup moins ancienne que celle des premières murailles de Pompéi, et date évidemment du temps de la colonie romaine. L'ancienne "veni sarinu", mentionnée dans quelque inscription de la série "eituns" (Vetter 23), fut partiellement identifié avec la découverte des restes des bastions en tuf qui la flanquaient. La position, sensiblement déclinée vers nord-est par rapport à la porte actuellement visible, indique un différent tracé de l'antique rue d'accès à la ville, qui devait coïncider avec le "Sepulcralis Superior" que , en passant par la Nécropole, conduisait à la Porte Herculanum.
Elle avait donc une pente beaucoup plus forte, en augmentant de telle manière la protection de ce secteur. Toutefois cela ne constitua pas une force de dissuasion à l'instant ou Silla met son assiège en l'an 89 avant JC; lorsque ce trait de mur fut battu par ses machines de guerre, comme démontré dans les nombreux trous causés par les projectiles de catapulte visibles sur les blocs de la paroi extérieure. La porte, à trois passages (deux latéraux pour les piétons et le passage central utilisés pour les chars), avec des arêtes en œuvre vittata mixte de lave, est en général datée à la première période de la colonie ; un récent réexamen de l'entière documentation relative à la porte et à ses immédiates proximités a revu cette chronologie, référent la construction à l'époque post-sismique.
Le tronçon compris entre la Porte Herculanum et la Torre XI montre des vastes traits de parois à blocs de travertin et de tuf de la troisième et quatrième phase des murs. Sur la partie interne des blocs (et dans quelques recours inférieurs du mur extérieur) sont visibles des marques creusées, elles reproduisaient des signes alphabétiques (se reconnaissent les lettres grecques A, B, K, L, P, R, S, T) ou les outils utilisés par les ouvriers pour la coupe des blocs de pierre (hache, niveau, pioche, scie…) ; ces marques étaient un signe de reconnaissances des diverses chefs –ouvriers, une sorte de signature
La Tour XI (dite de Mercure) de la quelle l'on peut jouir de la vue complète du secteur nord-occidental de la ville - est à trois étages et elle permet d'arriver au chemin de ronde réalisé dans la quatrième phase du bâtiment des murs ; dans cette zone furent effectuées des importantes enquêtes stratigraphiques qu'ils permirent pas seulement de reconstruire la séquence des diverses interventions constructives, mais de déterminer même les restes d'une porte urbica dans les tronçon de murs les plus archaïques posée en correspondance du tracé de la Tour Mercure. Même la Tour suivante, appelé Torre X, en grande partie restaurée, a la même structure et remonte à la même époque.
PORTE VESUVE ( Porta Campanie ) Fouilles : 1811-1812; 1902; 1927
Détruite pendant le tremblement de terre du 62 après JC, comme documenté dans le célèbre relief du laraire de la Maison de Caecilius Lucundus, la porte n'avait pas été encore reconstituée à l'instant de l'éruption du 79 après JC. Le flanc occidental, l'unique conservé, montre la qualité des travaux réalisés en travertin et tuf, respectivement datables à la troisième et quatrième phase de murs ; des récentes fouilles ont fixé la chronologie de ces interventions respectivement autour du 300 avant .JC, dans le milieu du II sec. avant JC. Sur le côté oriental il est visible un trait de la seconde phase de murs, à double parois avec èmplecton centrale.
Le suggestive parcours qui longe le mur septentrional à l'extérieur, permet de voir la structure toute entière et les diverses périodes de construction. Attaché à la parois de la porte, il y a le Castellum Aquae, le château d'eau de la ville ou affluaient les eau venant de l'aqueduc du Serinum, et reparties ici, vers les principales rues de la ville pour rejoindre les principales fontaines
PORTE CAPUAE ( Les fouilles sont toujours en acte )_
Les restes d'une tour, partiellement détruite furent retrouvés dans la partie nord-oriental et l'on avait pensais qu'il s'agissait d'une tour intermédiaire pas encore étudiée; en effet il s'agissait la de ce qui restais de la Porte urbicae de Capuae partiellement détruite dans le premier tremblement et totalement démolie dans le deuxième du 79. Des récents fouilles ont déterminé dans ce point, les restes de murs archaïques, en autre avec une intéressante concentration de matériel restant de l 'Âge du Bronze et une séquence d'interventions muraies qui arrivent jusqu'à l'âge de Silla, qui documentent des interventions effectuées par les duovires Cuspius et M. Loreius.
Plus loin, prés de la suivante Tour IX, ont permis de retrouver les reste de crépis blanc sur la parois des murs extérieur avec des gravures de signes alphabétiques Osque, première population pompéienne, signes qui ont été interprétés comme le numérique octave..Les fouilles sur cette zone continuent encor aujourd'hui.
La Tour VIII, entre la Porte de Capuae et la Porte de Nolae, reste en grand partie encor à fouiller. Sont visible uniquement les structures qui laissent imaginer les formes et les dimensions de la construction.
Un bref tronçon de murs à double parois, comment toutes les murs de la cité, et au centre une structure rectangulaire qui constitue la tour, avec une petite porte sur la façade interne et une petite porte aussi sur le coté latéral de la tour qui constituais la porte de sortie. Des stucs sur les parois de façade interne, tandis que la paroi externe laisse voir la structure des blocs de travertins inpilais. Les fouilles sont toujours d'actualité sur cette tour.
PORTE NOLAE ( Porta Urbulana ) Fouilles : 1813; 1995; 2007
Les restes visibles du veru urublanu (la « porte de l'urbs »), à laquelle fait référence une des inscriptions de la série eituns (Vetter 28), documentent trois différents phases d'édification. À la plus ancienne, reportable à la troisième phase des murs, appartient le bastion avec des blocs de travertin qui protégeait le côté occidental et les vastes restes de la porte extérieure, aussi avec des blocs du même matériel.
En procédant vers l'entrée à la ville, on remarque un vaste secteur avec des blocs de tuf, qui délimitait l'aulé construite dans des phases suivantes. La porte à simple arc actuellement visible appartiens à une période plus tardive di II° siècle avant JC. De même le bastion en pierre de lave qui protégeait le coté oriental, lui aussi appartiens à la même période. La reconstruction de la porte fut exécutée par les soins du meddìx Tutìcus V. Popidius (Vetter 14) .
Fut pendant cette intervention du bâtiment que la clé de voute interne de tuf fut décorée d'une tête de Minerve. Sur les blocs en tuf de la paroi extérieur de ce secteur de il mur sont visibles quelques inscriptions latines, qui déterminent les simples intentions de quelques esclaves ou personne humble à laisser un signe de leurs passage. Hors les murs, dépassé la porte, une nécropole de modestes dimensions ou les fouilles sont toujours en acte de réalisation.
La Tour VII juste âpres la porte Nolae. En partie détruite, elle reste visible. Elle ne se limitait pas seulement à motif défensif mais aussi elle permettais de sortir de la ville et accéder donc à l' agger ou il y avait des terres cultivées.
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Nouveau........ PORTE du SARNUM ( Fouilles en acte )
Très peu conservée la suivante porte urbica, la Porte Sarnum, elle aussi construite en œuvre incertaine avec des arêtes en blocs de tuf. Une partie du suivant trait de mur, jusqu'à à la terrasse de la Tour IV est inexistante Les blocs de tufs qui composait ce tronçon de mur, furent utilisés pour remettre en état les parois de l'amphithéâtre. Silla lui même en avait ordonné l'exécution; il avait exploité l'ancien agger pour y adosser le .coté oriental de la cavea nord. Des fouilles sont toujours en acte sur cette porte.
Nouveau Chapitre pour ce Sujet : Necropole Porte Sarnum
TOUR VI , V , IV , III - zone Amphithéâtre
Les Tours 6 , 5 , 4 , 3, constituent la protection sud oriental de la cité et dans le même temps une protection pour l' Amphithéâtre lui même. Elles étaient d'une hauteur limité en rapport aux autres car les murs à double paroi de l'Amphithéâtre constituaient par eux même déjà une protection. Pas de fouilles nouvelles sur ce secteur.
PORTE NUCERIAE Fouilles : 1799; 1814; 1952; 1954; 1982
Le tronçon de l'enceinte comprise entre les deux tours hellénistiques IV et III jusqu'a la porte Nuceriae ne donne aucune données particulière sur des précédentes remaniements sur ce secteur des murs, qui reste lié à la 3° phase de construction, constitué de une double paroi de pierre de lave tendre et que déjà en époque la plus archaïques délimitait la cité en ce secteur. Porte Nuceriae a une structure très similaire à celle de la porte précédente de Nolae: un seul couloir de entrée, des blocs de pierre de lave aux coins pour les chars; elle aussi réalisée dans le tard II° siècle avant JC
Comme le montrent les fondations de la base, le niveau de la rue était à l'époque beaucoup plus haut de l'actuel, par conséquence, sa pente était beaucoup plus importante; en période posthume au premier tremblement de 62, on en profite pour rendre cette pente beaucoup moins importante et permettre un passage plus facile aux chars qui entrait dans la cité.
Le trait de mur immédiatement à ouest de la porte montre les restes de trois phases de fortification, mises en lumière dans le cours de récentes fouilles stratigraphiques : la paroi la plus extérieur en travertin, appartient à la troisième phase et a été daté de la fin du IV sec. avant JC ;
celle plus intérieur, avec nombreuses traces de incision sur la pierre de tuf, appartient à la paroi interne de la quatrième phase de construction ; entre les deux paroi sont encor visibles les éléments de pappamonte, pierre dure utilisé pour remplir et cela appartient à la première phase des murs, donc l'entière structure a été daté de la première moitié du VI° siècle avant JC. A l'Interieur des murs, les chantiers de fouilles sont toujours de actualité. A l'extérieur des murs, une grande Nécropole avec des fouilles en acte. Peut être la plus importante des nécropoles de la cité. Les terres ici expropriées par les autorités romaines et redonnées au peuple, comme le rappel une pierre ici posée.
Ex auctoritate imp(eratoris) Caesaris
Vespasiani Aug(usti) loca publica, a privatis
possessa T(itus) Suedius Clemens tribunus causis c
ognitis et mensuris factis rei publicae Pompeianorum
restituit,
"En vertu de l'autorité conféré sur lui par l'empereur Vespasien César Augustus, Titus Suedius Clemens, tribune, ayant étudié les faits et pris des mesures,reconstitue aux citoyens des lieux publics de Pompéi illégalement appropriés par les particuliers."_
PORTE STABIAE Fouilles : 1869; 1920
Pour la technique de sa structure, avec des blocs de travertin, elle est l'unique parmi les portes urbiques à être référencée à la troisième phase des murs ; sa voute en œuvre cémentai appartient à une restructuration accomplie dans le tard II sec. avant JC. A cette même période remonte l'inscription viaire osque (Vetter 8) placée prés de la façade interne, au pied, sur une pierre lavique; son texte rappelle la délimitation d'un axe routier extérieure à la ville, qui, après avoir dépassé un pont dit stabianum,
La Tour II, situé entre la Porte Nuceriae et la Porte Stabiae, constitue la tour la plus au sud de la cité. Elle était d'une hauteur supérieure en rapport aux autres car il n'y avait ici de pente naturelle; même le tronçon de mur ici retrouvées sont d'une hauteur supérieur et cela pour besoin défensif. La tour ne possède pas de petite porte de sortie.En une période plus archaïque , elle a du être une vrai porte vu sa configuration interne à double arcade, emmurées par la suite
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longeait le sacellum (kaila) destiné au culte de Jupiter Meiliquios (voir le Temple à lui dédiée sur le coté des Théâtres ) , à identifier probablement avec une des constructions tombales présents à l'intérieur de l'aire sacrée tout prés de la porte, mise en lumière dans le Fondo Iozzino.
Par une Pierre commémorative on apprend que le pavé interne de la rue fut refait par Lucius Avianus Flaccus :
Lucius Avianius Flaccus Pontianus, fils de Lucius, de la tribu et du Quintus Spedius Firmus de Menenian, fils de Quintus, de la tribu de Menenian, duumvirs avec la puissance juridique, a pavé la route à leurs propres frais de l'étape importante à la station des conducteurs de chariot, à où il est dans le territoire de Pompeii. (CIL.X1064 - ILS 5382)
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Remparts du Forum Triangulaire
Toute la partie sud de la Regio 8, constitue une défense naturelle de la ville de Pompéi, car en position plus haut respect à autres zones de la ville. Malgré cela, le périmètre constitué des Théâtres et du Forum triangulaire, ont été renforcés d'une cortine de maçonnerie qui en augmentait les protections. Certainement une construction à double mur, n'avait ici aucune motive d'exister comme les hauteurs constituaient déjà défense. Une tour a été posée, la Tour I, à la de base même du Forum triangulaire puisque telle zone est très riche de végétation, donc la tour permettait de pouvoir visionnaires la région au dessous et en assurer donc la protection. Les murs arrivaient dans cette région jusqu'à la limite plus grande des constructions civiles. À partir de l'insula 2, il n'existe plus protection de maçonnerie, vue l'énorme dénivellation du terrain, une falaise qu'assura une énorme protection.
PORTE MARINE ( Porta Forensis ) Fouilles : 1863 - 1863 ; 1915
Construite en blocs de travertin remontant à la troisième phase des murs, la porte date des premiers années de la Colonie Romaine, comme le montre la technique employée dans sa construction, un opus presque reticulatum de lave avec des traits en œuvre de brique avec des coupures « à voile ». Passée l'entrée, dans laquelle sont visibles les seuils pour les battent en bois, on accède à une longue galerie divisée en deux passages. Sur le coté droite, dans une niche du mur méridional fut trouvée une statue de Minerve, déesse des portes urbiche.
Probable que déjà depuis la troisième phase de construction, se trouvait ici déjà une porte constituée d'une longue cour interne fermé d'une contreporte au sommet de la montée, dont des traces ont été signalées en correspondance du portique nord du Temple de Venus. Le tronçon de mur au sud de la porte montre les restes d'un long portique en brique appartenant à la Villa Impériale, un grand édifice privé dont des importants éléments ont été mis en lumière, la date de la villa remonte aux derniers décennies du 1° sec. avant JC. ; restaurée après le tremblement de terre du 62;
aux murs des peintures de belle facture, elle fut partiellement démantelée en époques flavienne pour la construction d'un grande horrea dans les années suivants aux réquisitions de cette zone de la part du domaine public pour effet de l'intervention du tribunus T. Suedius Clemens (une pierre commémorant l'intervention a été retrouvée prés des Thermes Suburbaines). À son intérieur sont conservés des considérables peintures, probablement exécutées par un atelier urbain ; on signale en particulier la décoration de 3° style (en partie restaurée après le tremblement de terre) d'un grand oecus, avec des grands cadres mythologiques reproduits dans les kiosques posés à centre des murs (Abandon d'Arianna, mur nord ;
Thésée et le Minotaure, le mur est ; Dédale et Icare, mur sud) et "pinakes" avec des raffigurations de poètes dans la zone supérieure.
Le trait au nord de la porte est en partie envahi par les pièces inférieurs de la grande Maison de. De T.Umbricius Scaurus, qui en âge impérial ajouta dans le point dans lequel les murs pliaient vers nord-est, un magnifique belvédère sur divers étages, à la forme d'une tour. Sur la Pierre lavique on lis :
Ex auctoritate imp(eratoris) Caesaris
Vespasiani Aug(usti) loca publica, a privatis
possessa T(itus) Suedius Clemens
tribunus causis cognitis et
mensuris factis rei publicae
Pompeianorum restituit,
En vertu de l'autorité conférée sur lui par l'empereur Vespasien César Augustus, Titus Suedius Clemens, tribune, ayant étudié les faits et pris des mesures, Reconstitue aux citoyens des lieux publics de Pompéi illégalement appropriés par les particuliers.
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la Porte Occidentalis ( Porte Posterula ) et Sanctuaire de la Divinité Féminine Minerva Italica - 2014 , 2016 : Decouvertes Nouvelles
Malgré les derniers travaux de fouille et l'amélioration des zones déjà fouillées, la ville romaine de Pompéi n'arrête pas sa progression pour atteindre des connaissances toujours plus riches. Depuis 2004, l'Université Suor Orsola Benincasa de Naples, siège depuis 1997 du seule Bureau Italien spécifiquement dédié à l'archéologie pompéienne "et présente à Pompéi avec le" Centre international d'études pompéiennes Amedeo Maiuri ", est présente à Pompéi avec un projet d'étude et de recherche mené sur deux zones de grand intérêt pour la compréhension du développement urbain à l'intérieur et à l'extérieur des murs de Pompéi, les zones occupées au sud de la Porte Marine, avec Villa Imperiale et Greniers (Horrea), et à l'Insula Occidentalis, dans la Maison de Marcus Fabius Rufus, la Maison de Maius Castricius et la Maison du bracelet, et encore, les phases d'utilisation de ce tronçon de mur entre le IVe siècle avant JC et 79 apres JC. Le projet de recherche constitue d'une part une reconstitution des données de fouilles précédentes et une analyse complémentaire des peintures enlevées à l'époque Bourbon, ainsi qu'une nouvelle campagne d'investigations archéologiques à travers la création de tests stratigraphiques réalisés à l'intérieur des jardins des maisons présent ici.
Au cours des dix années de campagnes de fouilles menées à ce jour, 13 essais ont été ouverts, en considération des maisons dans le plan urbain et en relation avec la bande bâtie entre la "Porte Hercolanum et la Rue des Soprastanti " près du Forum.
Les dernières fouilles réalisées entre 2014 et 2016, dans le jardin de la Maison de Marcus Fabius Rufus ont montré une présence supplémentaire de extra-moenia depuis le IIIe siècle avant JC. attesté par la construction des murs. Parallèlement, les essais dans le domaine du jardin de la Maison de Maius Castricius pas loin, ont été positionnés orthogonalement au rideau défensif afin d'étudier l'utilisation de ce tronçon en dehors de la ville caractérisé principalement par l'exploitation des pentes pour l'évacuation des eaux de pluie de la intérieur de la ville.
L'importance de cette zone était depuis longtemps très considérée, pour la compréhension urbaine existant entre les portes de la ville, celle d'Herculanum et de la Marine, les murs ouest, les maisons et l'une des rues les plus importantes de la ville, la Rue de Nolae. L'histoire des fouilles et des études sur les maisons de l'Insula Occidentalis trouve l'un des exemples les plus significatifs précisément dans la maison de Marcus Fabius Rufus, pour sa situation centrale et en tant que terminal urbain de l'importante Rue de Nolae, comme tous ceux éléments qui ont caractérisé la recherche dans cette partie de la ville, qui est encore relativement incertaine aujourd'hui. Les investigations menées dans ces lieux spécifiques ont confirmé les phases d'utilisation et de décoration des pièces autour des jardins, les datant entre le plein âge Augustéen, correspondant à l'occupation et au dépassement de la ligne extérieure des murs, et celle de l'époque Flavienne, confirmant ainsi les phases de utilisation de ce trait entre le 4ème siècle avant JC et 79 après JC . Les stratigraphies les plus anciennes remontent aux premières décennies du 1er siècle avant JC. et attestent de l'utilisation de ce tronçon hors des murs en relation avec l'utilisation d'une éventuelle Porte Occidentalis, et d'une éventuelle zone de Sanctuaire Extra Moenia , hors de murs, dédiée à une divinité féminine, Minerva Italica.
La Porte Occidentalis et le Sanctuaire à l'extérieur des murs sont la découverte et la déduction de l'Université Suor Orsola Benincasa. D'un point de vue urbanistique, la présence de la Porte Occidentalis expliquerait mieux la présence du Vicus Pubblicus, privatisé plus tard à l'époque impériale et certainement préexistant dans la subdivision des espaces privés de l'époque romaine comme le démontrent les investigations du "Suor Orsola".
Coordonnés par les archéologues Mario Grimaldi et Umberto Pappalardo, directeur du "Centre International d'Etudes Pompéiennes Amedeo Maiuri", les chercheurs du Suor Orsola Benincasa ont découvert l'existence de ce sanctuaire extra-urbain situé près du Vicus Pubblicus existant, en dehors du "pomerium" , et relié à la partie ouest des murs de la ville et la présence d'une Porte Occidentalis, appelée Posterula, pour l'accès à la ville, dans l'axe avec la Rue de Nolae et la Porte de Nolae, dans un arc chronologique proche de III et II siècle avant JC En effet s'agissait dans un premier moment de une vois de évacuation des eau de la rue, venant du carrefour Rue du Farmacien, Rue des Thermes et Rue de Nola.
Dans sa partie terminale de la Rue du Farmacien et des Thermes, on vois encore des bouche d'évacuation au sol; ces canalisations se centre a droite eu dessus de l'entrée de la Maison du Bracelet. Par la suite un petit escalier sera installé et permettra donc un accès rapide vers le dehors des murs occidentaux; donc évacuation dans un premier moment, puis vois de passage, ensuite Vicus Publicus avec une porte de défense d'accès. Le complexe grandiose des maisons de Marcus Fabius Rufus, du Bracelet d'Or et de Maius Castricius, s'étalait sur au moins quatre niveaux de vie avec des terrasses panoramiques en pente qui s'ouvraient de façon pittoresque vers la mer située en face. Les terrasses sont construites au-dessus des murs de la ville, mais à l'époque préromaine, les maisons étaient disposées sur les côtés de l'une des portes de la ville, la Porte Occidentalis, constituant ainsi le point d'arrivée de la Rue de Nolae, et de la Rue des Thermes.
Sur la terrasse de Marcus Rufus, près du Vicus Public sous-jacent couvert par la terrasse elle-même, des rainures sont visibles pour accueillir les tubules circulaires en terre cuite, utiles pour la sortie d'eau du jardin, du deuxième niveau de la maison, et cette sortie s'est produite en utilisant ce Vicus qu'au début, c'était une voie d'évacuation simple; il convient de noter, entre autres, que l'utilisation de la Porte Occidentalis, a favorisé la réalisation de l'Horrea, les Grands Dépôts de blé ici situés, dans la plaine caractérisée par la rivière Sarnum, qui a permettait un transport plus rapide et facile vers la mer proche.
Une partie des anciens murs présents ici est visible sous la même terrasse qu'elle repose dessus. Un autre tronçon de mur est visible du côté Est et continue vers le sud, au-delà du mur du fond, sur la propriété de la Maison de Maius Castricius.
À l'origine, les murs devaient atteindre la hauteur encore visible dans la partie sud de la maison de M. Castricius, mais évidemment la construction du grand complexe de la maison de Marcus Fabius Rufus, avec son ouverture scénographique vers l'ouest, a provoqué la démolition d'une grande partie.
Grâce aux recherches de l'Université Suor Orsola Benincasa de Naples, la connaissance de la ville de Pompéi et de son système urbain se sont enrichies, la présence d'une Porte Occidentalis sur un Vicus Publicus pour le transit ouest de la ville située en position [7,16 , 20] ou [Occ, G], et d'une zone de Sanctuaire dédiée à la divinité féminine Minerva Italica, attestée par la terre cuite architecturale, la coroplastie et les objets rituels (perirrhanteria, louteria e thymiateria).
Actuellement, un projet de restauration et de mise en valeur est en cours sur cette partie ouest de la ville et ses remparts, pour la faire connaître et la rendre publique. ( Photos Copyright Jackie et Bob Dunn )
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Temple de Minerva Italica [ Hypothése]
Comme déjà décrit précédemment, le Vicus Publicus constituait le prolongement de la déjà connue Rue de Nola sur son secteur ouest, d'abord en tant que Vicus privé, puis devint vicus Publicus ; il fut couvert par la construction de la maison de Rufus, perdant ainsi son statut privé et devenant Vicus Publicus, sortant du Pomerio pompéien en passant par l'actuelle Porta Posterura Occidentalis. Tout cela est un fait établi et visible si la visite le permet.
En dehors du Pomerio, ce Vicus donnait dans la grande campagne extra-muros entre la Maison de M. F. Rufus et la Maison du Bracelet d'Or. Comme déjà décrit, la fréquence importante du passage suggère une raison qui aurait induit la sortie de la ville sur ce secteur. Après les dépôts de céréales d'Horrea, non loin de là, il devait y avoir une autre raison qui justifiait ce trafic.
Certaines fouilles effectuées en ces lieux, a partir de 2013, visant à prouver la présence d'un rejet d'eau de pluie provenant des canaux situés dans la Rue des Thermes, encore visible, et du Vicus du Pharmacien, ont démontré et prouvé la présence de réservoirs qui, étant reliés les uns aux autres, permettaient l'utilisation de ces eaux et en même temps l'écoulement grâce à la pente présente ici.
Après avoir agrandi la zone de fouilles se rapprochant au Vicus Publicus, avec grand étonnement, furent retrouvées des terres cuites architecturales, et des objets d' un très clair caractère de rituel.
Auparavant, on pensait par simple hypothèse qu'il y avait dans ces lieux une zone rituelle de sanctuaire dédiée à une divinité féminine. Les premières données de fouilles ont confirmé une présence fréquente dans cette zone, entre le 6ème siècle avant JC et 79 après JC.
Ces découvertes ont permis de développer l'hypothèse d'un culte pour une divinité, grâce aux découvertes de frises girelles à Eroti, ainsi que des fragments de fronton de modestes dimensions, de la seconde moitié du IIe siècle avant JC, tout ceci suggérait la présence dans ce "suburbo" d'un petit temple de taille modeste, dont la divinité à laquelle il était destiné n'a pu être indiqué, probablement détruit lors du premier tremblement de terre de 62.
Poursuivant les fouilles, d'autres objets en pierre et en terre cuite ont été trouvés, qui ont confirmé ces hypothèses plus fortement. La découverte d'une petite tête de femme en pierre sculptée avec une nette cassure au niveau du cou, sans poutre, qui fait partie d'une statuette entière, et avec des traces blanchâtres qui suggèrent un plâtre la recouvrant. Sur la tête, la présence d'une sorte de couronne bien définie et élégante, éléments qui laissent présupposer une interprétation de divinité.
D'autres éléments ont été trouvés qui manifestent clairement un aspect votif : éléments picturales de murs, de sols, de bâtiments.
Mais les matériaux les plus intéressants qui conduisent à une interprétation claire de l'aspect Votif et Culte sont de petits objets en terre cuite d'offrande, combinés à des objets rituels de culte, tels que des brûle-parfums, des onguents et de petits pots avec des traces d'huiles aptes à être brûlées, et même quelques " Louterion ", petite vasque sur piédestal, apte à contenir de l'eau pour les rituels, le terme plus exact serait " Perirhantéin ".
D'autres petites terres cuites et têtes en pierre reprenaient le même motif de la première tête trouvée de dimensions majeurs; certaines analyses visuelles ont conduit à considérer la théorie selon laquelle dans cette tête il y avait l'image d'une déesse vénérée, puisque les autres étaient presque à l'identique.
Au terme de cette hypothèse sur des faits et retrouvailles réels, on peut dire que ces découvertes conduisent, sans peut-être confirmer, à la présence certaine en ces lieux d'un Espace Sacré dédié sans doute à la seule divinité féminine connue à Pompéi, Minerva Italica , vénérée dans cette zone extra-muros occidentale, comme en témoignent des textes retrouvés lors des fouilles à Pompéi.
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Photos Copyright Parco Archeologico Pompei