La légende de la naissance de Naples, bien qu’elle contienne de nombreuses légendes et mythes anciens, cache une base historique, même si dans les siècles, celle-ci a été transformée par les historiens et les croyances anciennes.La première colonisation remonterait au IXe siècle. J.C., lorsque des marchands et des voyageurs venus du Moyen-Orient, de Grèce et de Turquie sont apparus sur ces côtes puis se sont dirigés vers les centres miniers de la haute mer Tyrrhénienne. Le nom même donné par la suite de Parthénope témoigne de la présence du culte des Sirènes, confirmant ainsi la tradition qui voit les Rhodiens comme les fondateurs de la ville.Dans des temps très anciens, la côte devait être divisée en deux criques différentes, ces criques étaient divisées par l’actuel Col de Pizzofalcone ; celle de l’ouest, actuellement occupée par la zone de Chiaia et Caracciolo, était la plus exposée à la force de la mer et des éléments ; celle de l’est, cependant, était plus protégée et constitue aujourd’hui la zone de la Place du Plebiscito, donc la partie inférieure de la Rue Roma. Cette dernière, précisément parce qu’elle était constituée de collines, est devenue en quelque sorte un compluvium naturel pour les eaux qui descendaient de Pizzofalcone, du Col de S.Elmo et donc de la partie supérieure de la Rue Roma. Ces eaux coulaient jusqu’à la Marinelle, constituant aujourd’hui la Place du Municipio ; les canaux de ces ruisseaux sont devenus aujourd’hui les principales artères de la ville. Vers l’ouest, incapables d’atteindre la mer, les eaux pluviales ont créé des zones marécageuses et marécageuses directement sur les terres occupées aujourd’hui par la Place Vittoria et la Place des Martiri.

Par conséquent, en voulant résumer, nous pourrions dire que le Col de Pizzofalcone, dans des temps reculés, était détaché du continent ; le seul point de passage était une bande de terre représentée aujourd’hui par la Rue Nicotera à Pizzofalcone. Juste au pied de la colline, il y avait un îlot appelé « di Megaris », l’actuel site du Castel dell’Ovo.On pense que la côte napolitaine était déjà habitée dans les temps les plus reculés, une raison attestée par les Grecs qui appelaient notre terre « OIIXIA », c’est-à-dire grotte, en raison du nombre énorme de grottes présentes ici ; et c’est pourquoi les habitants étaient définis comme habitants « OUiXOI » ou « OLXEI », c’est-à-dire des grottes ; il s’agissait probablement d’une race apparue au Néolithique, leur existence fut admise par les Grecs eux-mêmes dès leur arrivée sur nos côtes, ils croyaient en effet que déjà avant la période de la guerre de Troie, ces côtes étaient habitées par un peuple appartenant à la race égéenne – pélasgique qui effectuait des navigations aventureuses avec de petits voiliers.